A priori non satisfaite de la décision du tribunal administratif de Lyon, Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux a décidé de s’adresser aux vénissians par le biais d’une lettre publiée sur son site internet qui sera probablement diffusée à grande échelle dans nos boîtes aux lettres. Au delà des frais d’avocat renouvelé chaque année puisque le combat que mène depuis 9 ans la mairesse de Vénissieux, on se demande quel est le coût de cette communication.
Cette lettre a pour but de nous informer l’argument que la première magistrate a développé au tribunal pour son combat qu’elle trouve légitime :
Lundi 25 juin 2018, je défendais la légitimité de mes arrêtés lors de l’audience en référé de la requête en annulation engagée par le Préfet du Rhône. Je me permets de porter à votre connaissance mon argumentaire développé au Tribunal administratif de Lyon.
Selon elle, la ville et les différents font le maximum pour éviter les expulsions :
La ville et les acteurs sociaux font un travail considérable pour limiter, tout au long des procédures, les expulsions.
On aimerait savoir à ce titre quel travail est effectué en amont, et quel le pourcentage d’expulsion effectué sur le parc de la Sacoviv, car dans sa lettre Mme Picard, nous donne une floppée de chiffres mais pas celui qui concerne ce bailleur dont la ville est actionnaire, il me semble à hauteur de 75%.
Mais je ne vais pas revenir en détail sur sa lettre, j’ai quand même autre chose à faire, mais je reviendrai sur l’avancée qu’annonce Mme Picard, concernant la loi qui interdit les coupures d’eau en cas de non-paiement. Certes c’est un progrès mais ceci n’est pas du fait du travail ou du combat que mène la mairesse mais la loi a été votée par conséquent son arrêté sur les coupures n’a pas lieu d’être. Pour moi c’est encore de la communication mais il faut que les vénissians le sachent. car en lisant son texte on a comme l’impression que c’est grâce au combat du maire. Que nenni :
Une nouvelle avancée qui me conforte dans mon combat. L’arrêté rappelant la loi qui interdit les coupures d’eau en cas de non-paiement des factures des résidences principales n’a pas été déféré au tribunal. La préfecture a reconnu le bien fondé de cet arrêté, conforme à la réglementation. C’est une nouvelle avancée. Cet arrêté est un acte de vigilance, afin que la loi soit respectée. …
Résultat, le tribunal a donné raison au Préfet et à donc comme chaque année, suspendu les 3 arrêtés de Mme la mairesse.
Lire l’intégralité de la lettre de Michèle Picard → Lettre à propos des expulsions locatives, des saisies mobilières et des coupures d’énergies.
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