Pour la énième fois, la maire communiste de Vénissieux, Michèle Picard, a signé des arrêtés municipaux visant à interdire les expulsions locatives sans solution de relogement, les coupures d’électricité et les saisies mobilières. Comme chaque année, ces arrêtés ont été contestés par le Tribunal Administratif de Lyon, qui a de nouveau ordonné leur suspension.
Mme Picard, fidèle à ses convictions, n’en démord pas. Malgré les multiples décisions judiciaires défavorables, elle continue de lutter contre ce qu’elle considère comme des injustices sociales. « Je me bats contre les expulsions locatives, les saisies mobilières et les coupures d’énergie, » affirme-t-elle. Depuis plus de dix ans, elle persiste dans cette voie, signant des arrêtés municipaux qui sont systématiquement annulés par le tribunal.
Cette année encore, le Tribunal Administratif de Lyon a jugé illégaux trois arrêtés municipaux pris par Mme Picard. Ces textes visaient à protéger les habitants de Vénissieux contre les expulsions locatives en l’absence de solution de relogement, ainsi que contre les coupures d’électricité et les saisies mobilières. Toutefois, le tribunal a une fois de plus suspendu ces mesures.
Il est à noter que la ville de Vénissieux est actionnaire de la Sacoviv, une société de gestion immobilière. Cependant, Mme Picard n’a pas précisé si cette entité procédait elle-même à des expulsions locatives, soulevant ainsi des questions sur l’application de ses principes au sein de la municipalité.
En dépit des revers judiciaires, Mme Picard reste déterminée à poursuivre son combat, convaincue de la légitimité de sa cause.
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