C’est en pleine période estivale que le gouvernement a annoncé cette hausse de 10% à partir du 1er août 2023. Elle s’ajoute à une revalorisation de 15% en février dernier, après une première hausse gelée à 4% en février 2022. Ces mesures sont prises dans un contexte où le gouvernement cherche à limiter les dépenses publiques.
La décision d’augmenter les tarifs de 10% fait suite à une proposition de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) qui avait recommandé une augmentation de 74%. Cette proposition a été refusée par le gouvernement, qui a choisi de limiter la hausse à 10% après consultation du Conseil supérieur de l’énergie.
L’annonce de cette augmentation a suscité de vives critiques de l’opposition, qui considère que ce sont les ménages et les classes populaires qui supporteront le poids de cette mesure. Certains responsables politiques et économistes ont également appelé à revoir le ciblage du bouclier tarifaire, en excluant les 20% de ménages les plus aisés afin de réaliser des économies budgétaires importantes.
Malgré les débats et les critiques, le gouvernement a assuré que les Français bénéficieront toujours de tarifs parmi les plus bas d’Europe, même après la hausse en août 2023. Cependant, il est prévu que le bouclier tarifaire soit progressivement supprimé d’ici à fin 2024, en raison des impératifs de rationalisation des dépenses publiques. Cette disparition pourrait entraîner une augmentation progressive des tarifs de l’électricité pour revenir aux tarifs de marché.
Toutefois, l’avenir des tarifs de l’électricité reste incertain, notamment en raison des problèmes rencontrés par EDF avec la découverte d’un défaut de corrosion dans certains de ses réacteurs nucléaires. Cette situation pourrait impacter les prix de l’électricité sur les marchés.
Soyez le premier à commenter