Comme le légendaire couple Winnie et Nelson Mandela, le poing levé symbolise la lutte, Farid BenMoussa et Camille Champavere seront-ils le nouveau duo fort de l’opposition ?
Les deux élus ont décidé de quitter le groupe Ensemble Pour Vénissieux, de Lotfi Benkhélifa, pour voler de leurs propres ailes dans un contexte ou l’opposition se plaint de ne pas être écouté lors des conseils municipaux. Rappelons qu’en février 2021, chaque président de groupe s’était exprimé pour dénoncer le mot « fasciste » employé par Mme Picard, lors d’une visioconférence organisée en décembre 2020 par le parti communiste de Vénissieux et de Vaulx-en-Velin.
Les deux élus, dont l’une est kinésithérapeute et l’autre infirmier, ont pris cette décision de nommer leur groupe Préemption Actions Municipales (PAM), une sorte de coïncidence d’un acronyme bien connu par les élus de l’opposition
Reste à savoir si la municipalité va devoir réserver un local pour ce nouveau groupe car un décret d’application détermine les modalités de cette mise à disposition (articles L. 2121-27 et D. 2121-12du CGCT) qui précise que dans les communes de plus de 3 500 habitants, les conseillers n’appartenant pas à la majorité municipale qui en font la demande peuvent disposer sans frais du prêt d’un local commun.
Autre question que l’on peut aborder, la présence des élus d’opposition lors des conseils municipaux, car au fil du temps, on aperçoit souvent des chaises vides, mais si l’absence est bien réelle, et bien en dehors des conseils municipaux, M BenMoussa, farouche opposant à la majorité communiste, joue son rôle d’opposant sur les réseaux sociaux, et notamment dans les tribunaux, car récemment, il a déposé un recours devant le tribunal administratif pour contester un arrêté de préemption pris la Métropole de Lyon sur un local, qu’il comptait acheté pour mettre en place un cabinet d’infirmier et ou éventuellement un médecin. Le tribunal rendu son jugement au mois de juin pour suspendre cette préemption.
Selon M Benmoussa, ce sera une opposition qui ne se contentera pas des conseils municipaux pour s’exprimer en dehors de ces instances officielles.
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