Face à cette pseudo polémique, venant dont ne sait où, concernant le ralliement de M. Ayvali à la liste Nous, Vénissieux, le candidat député a décidé de répondre aux accusations dont il a été la cible.
Même lors du débat télévisé organisé par France3 et diffusé le mardi 16 juin, le journaliste a évoqué le cas Ayvali, et je ne vous parle pas des médias locaux et nationaux à l’exception de Expressions qui a publié un article sur le ralliement de Yalcin Ayvali à Yves Blein sans toutefois parlé de sa candidature aux législatives de 2017 sous l’étiquette du parti PEJ (Parti Egalité Justice).
Pour faire cesser toute ces « accusations bruyantes », M Blein a décidé de publier une « lettre à mes amis et à ceux qui prendront le temps de la lire » pour clarifier sa position tout en précisant que M. Ayvali regrettait d’avoir été le représentant du PEJ lors des législatives de 2017 :
« Il regrette d’avoir été labellisé par le Parti Egalité Justice il y a 3 ans, parti dont il n’a d’ailleurs jamais été adhérent, ni évidemment militant. »
Selon la tête de liste de Nous, Vénissieux, Yalcin Ayvali a aussi été contacté par le PCF/La France Insoumise ainsi que par les Républicains, ce que ne dément pas l’intéressé, qui affirme avoir été contacté par des personnalités politiques proches de Mme Picard et de M. Girard, qui a démenti cette information lors du débat télévisé.
D’ailleurs M. Ayvali a publié lui aussi une précision quant aux propos de M. Girard lors du débat télévisé du second tour des élections municipales du 18 juin 2020 :
M. Blein semble connaître M. Ayvali, puisqu’il était en contact avec lui depuis décembre 2019 :
« Je connais bien Yalcin Ayvali puisque dès l’hiver 2019 nous avions commencé à réfléchir sur un projet commun pour Vénissieux, mais il avait finalement décidé de présenter sa propre liste. C’est donc naturellement que j’ai repris contact avec lui quelques jours avant la date limite du dépôt des listes pour le second tour. Il était d’ailleurs aussi sollicité par le PC/LFI et les Républicains ! »
Une lettre de trois pages, afin d’expliquer aux vénissians que personne ne doit être exclue, tant que les valeurs républicaines sont respectées tout en dénonçant le tribunal médiatique :
« Je n’ai pas l’intention de commencer à exclure ceux qui souhaitent faire vivre notre démocratie au prétexte que le tribunal médiatique l’aurait décidé.C’est d’ailleurs pour cette même raison que je me refuse de pointer du doigt les colistiers des autres listes dont le parcours et les engagements pourraient eux aussi donner lieu à interrogation »
Michèle Picard, sa principale opposante, n’a d’ailleurs pas donné son avis sur cette polémique, évitant peut-être une campagne délétère.
L’explication de texte dans les médias n’a pas suffit et M. Blein a jugé nécessaire de clarifier cette situation avec une lettre un peu trop longue mais qui avait besoin d’être publiée à quelques jours d’un vote crucial pour la ville et ses habitants.
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