Blein veut rendre « Vénissieux, ville de la planète terre »

Même si le candidat Blein pense que Pour “Nous, Vénissieux !”, le concept de développement durable n’est pas qu’une mode », il n’en est pas moins que les candidats ont décider de surfer sur la vague écologique, et cela ne lui a pas non plus échappé.

Lors de la réunion publique sur l’écologie et le développement durable, il a invité M. Alain Giordano, 11ème adjoint à la ville de Lyon chargé des espaces verts et cadre de vie, des nouveaux modes de vie urbains et de la qualité de l’environnement. Tout un programme.

Alain Giordano, vedette écologique de la soirée, qui s’était fait virer d’Europe Écologie-Les Verts pour ne pas avoir soutenu Philippe Meirieu en 2012, devient le représentant d’Écologistes , parti fondé par François de Rugy, qui a fait la une des journaux sur les frais des homards.

Bon, lors de cette réunion publique, pas de homards à se mettre sous la dent, mais des questions, et des projets plein la tête.  Au côté de M. écologie de la soirée, deux colistiers, M Mustapha GHOUILA, et Mme Fazia OUATAH avaient déjà les fiches à questions pour M. Giordano. Les vénissians, et les colistiers ont aussi pris la parole pour questionner l’homme de la soirée.

Pour la prochaine réunion sur la sécurité, on aura droit certainement à un  M ou Mme. sécurité ?

Mais au delà, des questions, intéressons nous au programme écologique de M Blein, car c’était le but de cette réunion. Publié sur le site internet Nous-Vénissieux, un programme à ambition écologique, cela va de soi. Reste à savoir, si d’un point de vue financier, c’est faisable. Car tous les candidats nous parlent de beaux projets, qu’ils ont plein d’idées dans la tête mais personne ne parle de chiffres, et comme l’argent est le nerf de la guerre, comme la gagner sans financement, on aimerait quand même le savoir.

En tant que politique avisé, M. Blein ne doute pas que sa version écologique est la meilleure et pour le candidat il ne s’agit pas du simple label 4 fleurs mais plutôt de « Vénissieux, ville de la planète terre » et selon lui, « la préservation de l’environnement doit être le signe de notre préoccupation pour l’avenir de notre planète ». Rien que çà !!!

Les principaux axes de sa politique écologique seront, selon son équipe, des actes et pas des mots pour que Vénissieux devient une ville de référence.

  • développement des pistes cyclables
  • promotion des modes de transport doux
  • restitution de 120 000 m² de surfaces artificialisés rendus à la nature
  • plantation de 3000 arbres
  • filtrage et purification de l’air dans les classes
  • création de programmes éducatifs centrés sur la protection de la planète
  • isolation de tous les bâtiments communaux
  • rénovation des logements
  • électrification des véhicules de la mairie
  • multiplication des espaces verts…
  • mille et une mesures pour que Vénissieux contribue à la sauvegarde de la planète et permette à ses habitants de mieux vivre sous le climat actuel.
 

Mille et une mesures, rien que çà !!! Et , rebelotte, financièrement, çà se passe comment ?

1 Commentaire

  1. Allez, pour être un peu concret et constructif, je vous soumet un petit problème mathématique à l’ancienne (vous savez, avec un robinet qui coule, un train qui part à 12h50 et il faut calculer l’âge du capitaine). C’est parti :
    Sachant que M. Blein veut « planter 3.000 arbres » à Vénissieux ; sachant que la Métropole vient d’en planter 20 avenue Lacassagne (« 12 magniolia Kobus et 8 prunus maackii ») pour un coût total de 136 500 € (source : https://www.grandlyon.com/fileadmin/user_upload/media/pdf/espace-presse/cp/2019/20191127_arbres-lacassagne.pdf); sachant que M. Blein veut diminuer les dépense municipales; Calculez à combien revient cette promesse de campagne et de qui on se moque. Vous avez 5 minutes.

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