Dans une série de revers professionnels, Monsieur Dallery, conseiller municipal, et artisan boulanger est sous le feu des projecteurs pour des manquements graves aux règles d’hygiène. Deux agents de la Direction Départementale de la Protection de la Population ont effectué un contrôle le jeudi 08 février, entraînant la fermeture immédiate de l’établissement.
Selon l’article du Progrès en date du 09 février, le décret émis par la préfecture souligne deux manquements majeurs ayant un impact direct sur la santé publique. Tout d’abord, la présence importante de cafards, blattes, et des déjections de souris dans les locaux constitue une menace sérieuse. En outre, la boulangerie a été pointée du doigt pour la vétusté manifeste des locaux de préparation, de stockage et de conservation des matières premières, ainsi que pour l’absence de procédures adéquates en matière de nettoyage.
La réouverture de l’établissement ne sera autorisée qu’après la mise en œuvre de 40 mesures correctives, comprenant la mise en place d’un plan de lutte contre les nuisibles, le nettoyage complet des locaux, le dégraissage, et la désinfection des surfaces. La suppression du stockage à même le sol, le respect des températures de conservation des denrées réfrigérées, la mise en place d’un système de traçabilité des matières premières, la rénovation complète des locaux, et l’affichage de l’origine des viandes font partie intégrante des mesures à appliquer. De plus, il est exigé d’informer les consommateurs de la présence de denrées congelées vendues au détail.
Ces nouvelles contraintes posent un défi considérable à M. Dallery, qui, en tant que conseiller municipal, se voit confronté à une situation difficile. Il envisage sérieusement de démissionner de son poste d’élu, après avoir subi récemment un contrôle de l’URSSAF et, maintenant, un examen sanitaire. Il envisage de rouvrir dans quelques jours, après le passage des agents de la DDPP qui vérifieront que tout est rentré dans les normes sanitaires
Ce n’est pas la première fois que M. Dallery fait face à des revers professionnels. Il y a quelques mois, sa pâtisserie-chocolaterie a été contrainte de fermer ses portes en raison de la préemption de la Métropole de Lyon, suite à une délibération de la ville de Vénissieux. Ces développements récents laissent planer des incertitudes quant à l’avenir professionnel de M. Dallery et à la stabilité financière de ses employés.
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