Christophe Girard, conseiller municipal et Métropolitain, a décidé de ressortir une ancienne photo afin de faire rappeler à M. Djilannie Benmabrouk, l’époque où il était à ses côtés et qu’il critiquait la politique de la ville en terme de commerce.
L’élu de droite s’est lancé dans une « Méditation sur la chose humaine en politique », son but étant de mettre en cohérence ses attitudes politiques puisqu’il semblerait que certains ne se privent pas de passer de droite à carrément à gauche, alors que pendant leur passage dans l’opposition, en l’occurrence M. Benmabrouk, qui par baguette magique s’est retrouvé du côté des communistes et trouve aujourd’hui que la municipalité fait un bon travail.
M. Girard interpellé par l’adjoint à l’économie a décidé de dénoncer l’attitude ahurissante de M. BenMabrouk :
C’est tout bonnement l’attitude ahurissante de M. Ben Mabrouk qui s’est livré hier au conseil municipal à un réquisitoire très agressif contre moi (ce n’est pas la première fois, ni à priori la dernière) au motif que j’avais osé exprimer tout haut lors du conseil précédent ce que pense un si grand nombre de Vénissians sur la décrépitude du commerce à Vénissieux. Il était intéressant d’ailleurs de mesurer combien ses propos étaient pour une grande partie une auto-justification de son inaction, expliquant, avec forces preuves, que l’on ne pouvait rien faire pour améliorer les choses… CQFD !
Et oui, M. Benmabrouk était bien au côté de M. Girard, il y a quelques années, et par enchantement ou tout autre raison, je ne saurai expliqué ce revirement, mais bon ne dit-on pas que « le cœur a ses raisons que la raison ignore »
On se demande où se trouve la cohérence en politique. Que certains hommes changent de camp, soit, mais critiquer il y a quelques années une majorité municipale et aujourd’hui en faire partie, reste pour moi une drôle de façon de faire de la politique.
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