Comme à chaque rentrée, la première magistrate de la ville fait son come back politique, et comme chaque année, nous n’avons pas été convié et pourtant, y a des questions que l’on aimerait bien poser, mais chut, on n’a pas de carte de presse, donc même en tant que vénissian, on est hors course.
Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, a donc aussi fait sa rentrée, loin des bancs d’école, avec une conférence de presse qui a eu lieu cette fois-ci à l’hôtel de ville et non au Club de la Presse à Lyon. Elle a dans un premier temps fait un p’tit tour de son discours en passant par l’Afghanistan pour dénoncer la situation préoccupante des femmes qui sont « privées de droits, de visibilité, d’identité depuis la prise de pouvoir des Talibans », tout en précisant qu’elle est signataire de l’appel des maires de l’Association Nationale des Elu·e·s Communistes et Républicains pour interpeller le président et le gouvernement, avec comme slogan. « Oui, accueillir ! » A notre connaissance, la commune n’a semble t-il pas encore pris la décision d’accueillir les réfugiés-es afghans-nes.
Ensuite, le voyage de son discours continu pour revenir sur la crise sanitaire et les vaccins. Alors que la vaccination ne dépasse pas les 37% sur Vénissieux, Mme Le maire, nous annonce que pour faire face au faible taux de vaccination, la commune a mis en place, en collaboration avec l’ARS et l’Etablissement Français du Sang, une vaccination mobile, histoire d’aller vers la population
« nous avons déployé un nouveau dispositif de vaccination mobile, depuis le 1er septembre. Il s’agit désormais « d’aller vers » les populations, de cibler plus précisément les publics qui n’ont pas encore franchi le pas, et de circuler dans les différents quartiers de notre commune »
C’est tellement simple et logique, qu’ils ont mis plusieurs mois à mettre en place ce dispositif, et nous la jouait comme dans la fameuse réplique du film Le Bossu, «Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi ! »
Bien évidemment, il fallait bien faire une tournure politique à la situation actuelle, en attaquant le lobby pharmaceutique, la casse des hôpitaux publics, etc etc. Bon faut dire que la situation dans les hôpitaux publics ne s’arrange pas, il suffit d’essayer de prendre rendez-vous chez un spécialiste, et là faut être patient 🙂 dans les deux sens du terme. Sans oublier les problématiques dans les services d’urgence.
La démocratie de proximité, est un des sujets phares de cette équipe municipale, puisqu’il faut compter pas moins de 4 adjoints aux quartiers, alors que dans le précédent mandat, ils étaient déjà 3 :
« Les AG des nouveaux conseils de quartier sont programmées, entre le 6 octobre et le 18 novembre, à condition que les mesures sanitaires le permettent. Nous avons mis à profit ce temps pour relancer, innover et booster, la démocratie de proximité. »
Sur le plan de la sécurité, l’élue communiste est fière d’annoncer que la « ville fait partie, entre autres, du dispositif « Stratégie 24 juillet », pour lutter contre les actes de délinquance et d’incivilités, dans six communes de l’agglomération. ». Cela a t-il changé grand chose ? On peut se poser la question. Pas d’inquiétude, notre maire réfléchit à de nouveaux dispositifs mais chut, il ne faut pas le dire tout de suite, elle en parlera au moment voulu :
« les habitants apprécient de voir la présence des forces de l’ordre sur le terrain, même si la question des mortiers, des nuisances sonores, des rodéos, des stupéfiants, ne se règle pas du jour au lendemain. C’est un travail de longue haleine, de tous les instants, et nous réfléchissons en ce moment même, à de nouveaux dispositifs, dont je vous parlerai en temps voulu »
Ouf, c’était et ennuyeux à lire, mais si le coeur vous en dit, retrouver le texte intégral sur le site internet du maire.
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