Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, n’est peut-être pas informée, mais un conseil citoyen a été installé officiellement et pourtant aucun commentaire de sa part, on peut donc considérer que le silence du maire de Vénissieux est bien étrange.
Lors de l’installation du précédent Conseil Citoyen en 2016, qui a été annulé par le tribunal administratif, Mme Picard avait reçu les 20 personnes du collège habitant à l’hôtel de ville. A cette époque elle avait même posté un article sur son site internet où elle déclarait :
< Pour la ville de Vénissieux, il s’agit de s’appuyer sur toutes les volontés locales, sur l’engagement de tous en faveur de la ville, pour mettre en place son Conseil Citoyen. Le développement doit être à la fois urbain, économique, et social. L’humain doit être au cœur de nos actions en faveur des quartiers. Ce projet à donc reçu un avis favorable de l’ANRU. Mais il n’a de sens que s’il est partagé par tous, et c’est bien tout l’enjeu du Conseil Citoyen : comprendre, partager, donner son avis, pour s’approprier la ville, la faire avancer, avec les Vénissians. >
Bon à priori, la constitution de ce nouveau Conseil Citoyen n’a pas eu les honneurs que celui du défunt premier Conseil Citoyen. Pourquoi, on se le demande, peut-être que, la donne a changé, et que cette fois-ci, les personnes qui ont été tirées au sort, habitent bien dans le quartier prioritaire, comme il est stipulé dans le cadre de référence du Conseil Citoyen.
Deux poids, deux mesures ? Non, Mme le maire n’a certainement pas le temps de recevoir les vénissians tirés (es) au sort, et qu’il n’est donc pas nécessaire de les invités officiellement en mairie.
Quoiqu’il en soit ce nouveau conseil, sera totalement indépendant, et sans étiquette politique, ce que regrette peut-être la première magistrate.
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