Lors des élections municipales de 2020, l’alliance avec les écologistes nous a permis de voir à quel point les communistes adhèrent pleinement au respect de la nature, de la biodiversité, de l’achat local et favoriser le circuit court. Super écolo. D’ailleurs Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, a souvent mis en avant la dimension environnementale, l’approvisionnement local, et les circuits courts.
Le 21 juin, les conseillers métropolitains ont voté une délibération pour la mise en place d’une stratégie agricole et alimentaire axé sur le bio, et les circuits courts. Un stratégie agricole et alimentaire qui devrait durer jusqu’en 2026 et qui a un coût puisque cela représente 12 millions d’euros qui se déroulera en 5 phases :
- Préserver et gérer durablement les espaces agricoles, en développant une politique de maîtrise foncière
- Augmenter la population agricole, en facilitant l’accès au foncier et à l’habitat et créer une régie agricole métropolitaine
- Développer l’agriculture biologique, en aidant l’installation et la conversion des exploitations, tout en offrant des débouchés via la commande publique
- Adopter une gestion de la ressource en eau et en préservant sa qualité, grâce à l’agriculture biologique sans intrants chimiques
- Développer une agriculture nourricière, en circuit court (LyonCapitale)
Même si cette délibération a été voté à l’unanimité, le groupe communiste à la Métropole a quand même mis en avant le droit d’acheter ailleurs :
« Nous défendons le droit d’acheter ses abricots dans la Drôme, son poulet en Bresse, sa charcuterie en Haute-Loire et d’aimer les dattes tunisiennes ou les bananes guadeloupéennes. » ( Pierre-Alain Millet, du groupe Communiste et républicain. )
Et le circuit court ? Etonnant, n’est-ce pas.
Ce groupe a même voté contre la délibération N° 2021-0580 « Affaires Européennes – Approbation de l’Accord des Villes vertes. » L’argument de M. Millet, est dans le titre de son article paru sur son site internet « L’europe des villes, c’est l’europe de la concurrence libre et non faussée »
Rappelons que le principe de l’Accord des Villes Vertes est un mouvement de villes européennes dont le but est de préserver l’environnement. En signant l’Accord des Villes Vertes, les responsables municipaux s’engagent à prendre des mesures supplémentaires visant à rendre leurs villes plus vertes, plus propres et plus saines.
Cet accord engage les élus-es à prendre certaines dispositions :
- Une amélioration significative de la qualité de l’air dans les villes en vue de se rapprocher du respect des lignes directrices de l’Organisation mondiale de la Santé relatives à la qualité de l’air et de mettre fin dès que possible aux dépassements des normes européennes de qualité de l’air.
- Des progrès importants en ce qui concerne l’amélioration de la qualité des eaux naturelles et de l’efficacité de l’utilisation de l’eau.
- Des progrès considérables sur les plans de la conservation et de l’amélioration de la biodiversité urbaine, notamment en augmentant l’étendue et la qualité des espaces verts dans les villes, en enrayant la perte des écosystèmes urbains et en menant des actions en faveur de leur restauration.
- Progresser vers l’économie circulaire en parvenant à une amélioration significative de la gestion des déchets municipaux ménagers, à une réduction importante de la production de déchets et de leur mise en décharge et à une augmentation substantielle de la réutilisation, de la réparation et du recyclage.
- Une réduction significative de la pollution sonore, en vue de se rapprocher des niveaux recommandés par l’Organisation mondiale de la Santé
On reste étonné que le groupe communiste à la Métropole ait pris la décision de votre contre la délibération N° 2021-0580 Affaires Européennes – Approbation de l’Accord des Villes vertes
Je préfère les circuits cours mais je veux continuer à acheter du café ,du thé, du chocolat, ananas,bananes et ça ne poussent pas en France.