Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a annoncé que 8,7 millions de salariés sont en chômage partiel, et 732 000 entreprises ont recouru à ce système, suite aux mesures de confinement.
Le chômage partiel est un filet de sécurité pour :
▶️ 8,7 millions de salariés
▶️ 732 000 entreprises
L’État protège de manière inédite et massive les salariés en prenant à sa charge les salaires de plus d’1 salarié du secteur privé sur 3.— Muriel Pénicaud (@murielpenicaud) April 15, 2020
Ce dispositif, va permettre aux salariés de garder une partie de leur salaire mais aussi de retrouver leur emploi après la fin du confinement puisque cela n’entraîne pas de rupture ou de modification de leur contrat de travail, mais sa seule suspension.
Cette indemnité qui est versée par l’entreprise est prise en charge en partie par l’Etat, et équivaut à 84% de la rémunération nette du salarié. Donc pour certains d’entre eux, elle se traduit forcément par une baisse de revenus à l’exception de certaines catégories qui continueront à percevoir leur rémunération habituel au chômage partiel :
- les salariés au Smic (CDD ou CDI)
- les salariés au Smic à temps partiel
- les salariés en formation
Mais qu’en est-il des élus. A priori, les élus continuent de percevoir leur indemnité sans diminution, puisqu’ils sont élus donc en charge de la gestion de leur ville, ou autres (député, sénateurs, etc etc). Mais il est clair que la charge de travail, du fait du confinement, est certainement revu à la baisse pour certains d’entre eux.
Certains élus français ont eu la bonne idée de reverser, par solidarité, une partie de leur revenu pour soutenir l’effort face au coronavirus Covid-19. Un élu du nord, Hervé Saison (DVD), maire de Hondschoote a proposé à ces élus de reverser aussi une partie de leurs indemnités au personnel soignant.
« La solidarité s’organise un peu partout pour les soignants et la recherche. On pourrait donc faire des dons par rapport à ces indemnités qui ne sont pas dépensées » (France3)
Une très bonne initiative de ce maire Divers droite, dont certains, et je dirai même, tous les élus de France, devraient prendre comme exemple.
Notre maire, déclare souvent que Vénissieux, est une ville belle, rebelle et solidaire, peut-être serait-il temps de mettre cette phrase en pratique, et annoncer qu’elle et ses élus feront de même.
Idem pour le député de la 14ème circonscription du Rhône, qui pourrait aussi annoncer que c’est une bonne idée, et que de ce pas, il va en faire de même.
Si c’est le cas, je pense que les vénissians, applaudiraient ce geste de solidarité.
Cher Monsieur,
J’ai lu votre dernier billet qui invite les élus à participer à la solidarité, ce qui me semble bien sûr une bonne chose.
Pour ma part, et puisque vous me citez, j’ai contribué, et bien avant votre publication, sous forme de dons, non défiscalisables évidemment, à soutenir des associations engagées dans la lutte contre la pandémie.
Les montants et les destinataires ne regardent bien évidemment que ces derniers et il leur revient, s’il le souhaitent, de communiquer l’identité de leur donateurs.
Bien à vous.