Bon, faut dire qu’il ne reste plus beaucoup, dans le département, de villes gérées par les communistes. Au fil du temps, on en trouve de moins en moins, et à ce jour, il ne reste que Givors et Vénissieux. Le maire d’une de ces villes, Martial Passi (PCF) a dû démissionner de son mandat de maire suite à sa condamnation en 2017 par le tribunal correctionnel de Lyon à une peine de six mois de prison avec sursis, et à payer une amende de 10.000 euros et à trois ans d’inéligibilité pour « prise illégale d’intérêt ».
Pour Vénissieux, le parti communiste gère la ville depuis 1935, autant dire un bail, comme dirait bichon, et Mme Picard, maire communiste actuelle, qui se représente aux municipales 2020, compte bien garder son siège. Autour d’elle, se regroupe la France Insoumise, la Gauche républicaine et socialiste, le Parti radical de gauche et tout récemment le Parti socialiste qui a rejoint récemment la liste.
Les absents sont les actuels élus verts (EELV) de la majorité, qui ont préféré se lancer dans la course aux municipales en espérant faire un meilleur score qu’aux dernières élections européennes de 2019 avec à Vénissieux des chiffres qui leur donnent du baume au coeur puisque la liste EELV a obtenu 12,15%, juste devant la France Insoumise avec 10,37% et celle du parti communiste avec un tout petit 7,41%.
Pour les municipales 2020, la donne est différente, et en face de Mme Picard, se trouve, la liste du Rassemblement National conduite par M. Monchau, Nous, Vénissieux, par Yves Blein, ex maire de Feyzin, et actuel député de la 14ème circonscription, et bien entendu les listes traditionnelles comme Lutte Ouvrière ou indépendantes comme celle de Yalcin Ayvali, sans oublier Sandrine Perrier qui mène la liste EELV à Vénissieux.
A ce jour, 7 listes sont connues. Donc autant de voix qui se disperseront.
Ces nombres de listes, les abstentionnistes, la politique actuelle de Macron, vont-elles influencer le vote des électeurs ? On connait tous l’adage, diviser pour mieux régner, et on peut dire que cela pourrait arranger les affaires de la majorité actuelle, qui semble moins confiante que les années précédentes. Mais les vénissians doivent surtout prendre conscience, qu’au delà, des problèmes nationaux, les retraites, les gilets jaunes, etc, une élection municipale n’est en aucun cas une élection nationale, et chacun doit faire la part des choses, et s’informer des programmes de chacun, et surtout ne pas se contenter des belles paroles de la majorité actuelle mais aussi des nouveaux prétendants au poste de maire.
Mais il est clair, que depuis 1935, les vénissians n’ont connu que le parti communiste, et il serait peut-être temps de passer à autre chose, car si Mme Picard et ses alliés sont satisfaits de leur mandat, les vénissians le sont-ils vraiment ? Et tiennent-ils finalement à prolonger pour 6 ans de plus le règne du parti communiste Vénissian.
Réponse le 15 mars pour le 1er tour, et le 22 mars 2020 pour connaître le vainqueur de ces élections municipales et métropolitaines 2020
Soyez le premier à commenter