C’est parti pour les élections européennes. On a pu voir sur le marché du dimanche 18 mai 2014, un certain nombre de candidats tractant pour telle ou telle liste. On avait pas l’impression qu’ils étaient très motivés et tous ont précisé que l’abstention sera forte et que le Front National risquerait de faire un bon score. Faut pas s’en étonner. On avait voté pour un large NON pour la constitution et les politiques nous l’ont joué à l’envers. Comment encore croire aux politiciens européens et à la politique européenne. A titre personnel je ne crois pas à cette Europe ou des technocrates et politiques de tous bords emploient des termes et des phrases trop techniques pour notre petite cervelle de citoyen lambda. Mais bon, je vais jouer mon rôle de citoyen et donner quelques détails sur cette élection.
Source de l’article → ICI
Depuis 1979, les députés européens sont élus tous les cinq ans au suffrage universel direct.
Le traité de Lisbonne prévoit le passage à une procédure uniforme ou la mise en place de principes communs aux États membres pour l’élection des parlementaires (art. 223 TFUE). Mais à ce jour, ce sont encore les législations nationales de chaque État membre qui déterminent les modes de scrutin, les circonscriptions, les conditions d’éligibilité et le règlement du contentieux électoral.
Les élections se déroulent :
- au niveau d’une seule circonscription nationale dans la plupart des pays ;
- dans le cadre de circonscriptions régionales en Belgique, Italie, Royaume-Uni, Irlande, ou interrégionales en France ;
- dans le cadre d’un système mixte, en Allemagne, où les candidats peuvent se présenter à l’échelon d’une ou plusieurs régions (Länder), ou à l’échelon national.
Toutefois des règles communes s’appliquent partout : principe de représentation proportionnelle, scrutin universel direct, libre et secret, droit de vote à 18 ans (16 ans en Autriche), égalité entre femmes et hommes, secret du vote. En Belgique, en Grèce et au Luxembourg, le vote est obligatoire.
Par ailleurs, le mandat de député européen est incompatible avec toute autre fonction dans les institutions européennes. Un député européen ne peut pas non plus être membre de songouvernement national ou membre de son parlement national.
Le traité de Lisbonne a limité à 751 le nombre des membres du Parlement européen (750 députés plus un président). Un seuil minimum de 6 députés par État membre est prévu, aucun pays ne pouvant disposer de plus de 96 sièges (art. 14 TUE).
Lors des précédentes élections européennes (celles du 4 au 7 juin 2009), le traité de Lisbonne n’était pas encore entré en vigueur. Aussi, le Parlement européen est composé, pour la 7e législature qui se termine, de 766 députés depuis l’entrée dans l’UE de la Croatie. Le prochain Parlement sera composé de 751 membres, conformément au traité de Lisbonne. Douze pays devraient donc perdre un siège, l’Allemagne en perdant trois.
Parmi les pays ayant le plus grand nombre de députés (en raison de leur poids démographique), l’Allemagne disposera de 96 sièges, la France de 74, le Royaume-Uni de 73, l’Italie de 73. Pour les plus petits pays, Malte, Chypre, le Luxembourg et l’Estonie ont élu 6 députés chacun (voir tableau ci-dessous dans la rubrique « Approfondir »).
En France, la loi du 11 avril 2003 a modifié le mode de scrutin européen. Il s’organise désormais au sein de 8 circonscriptions interrégionales (Nord-Ouest, Ouest, Est, Sud-Ouest, Sud-Est, Massif central-Centre, Île-de-France, Outre-Mer) et non plus au sein d’une seule circonscription nationale. Les sièges à pourvoir sont répartis entre les 8 circonscriptions proportionnellement à leur population. Les députés français sont élus au scrutin de liste à la représentation proportionnelle à un tour. Les électeurs choisissent donc une liste sur laquelle ils ne peuvent rayer aucun nom, ni changer l’ordre. Les listes ayant recueilli moins de 5% des voix ne sont pas admises à la répartition des sièges.
Soyez le premier à commenter