Même si une proposition de relogement a été trouvée à cette maman et ses 4 enfants, en pratique tout n’est pas si simple, malgré le satisfecit du directeur général de la ville de Vénissieux, qui a déclaré dans Expressions
« Le maire de Vénissieux et ses adjoints qui suivaient le dossier, Mme Prudhomme-Latour et M. Millet sont intervenus auprès des services de la Ville, bien sûr, mais aussi de la Métropole et de l’État pour qu’une proposition soit faite rapidement à Madame Ahamada »
La maman n’avait peut-être pas trop le choix de refuser ce relogement à Monsols qui rappelons le, se trouve presque à 80 km de Vénissieux, mais l’éloignement reste une préoccupation surtout pour son fils âgé de 16 ans et scolarisé dans un lycée lyonnais.
Selon l’article du Progrès, les enseignants et parents d’élèves ne sont pas satisfaits de cette proposition de relogement située bien loin des écoles des enfants de Mme Ahamada.
Selon eux, une solution aurait été possible sur Vénissieux dans un des logements de la Sacoviv dans un T3 qui serait actuellement libre. Alors que lors de l’Assemblée Générale du quartier de la Pyramide, l’adjoint au logement avait clairement dit à une habitante qu’il n’y avait pas d’appartements vacants et l’élu communiste vénissian, mais aussi Président du Conseil d’Administration de la Sacoviv, nous dit aujourd’hui que « cette piste n’est plus d’actualité », donc si elle n’est plus d’actualité, elle l’a été à un moment donnée ? Mais notre élu de la ville précise que le « dossier est bien suivi par les services de la Métropole », une façon de dire, heu, c’est du ressort de la Métropole.
Mais n’est-ce pas cet adjoint communiste qui écrivait sur son site internet :
«Le maire, l’adjointe aux affaires sociales, l’adjoint au logement sont intervenus, avec les services, les directeurs, le directeur général des services. Ils sont intervenus à tous les niveaux de la métropole et de la préfecture. En lien avec la SACOVIV, les élus ont même cherché une solution temporaire locale, évidemment dans un cadre validé par tous pour que la famille ne perde pas ses droits dans les procédures en cours de logement prioritaire. »
De belles paroles mais parfois les actes ne suivent pas ou alors loin de ce qui est demandé, mais la ville étant actionnaire de la Sacoviv, n’y aurait-il pas eu la possibilité d’accéder à un appartement pour Mme Ahamada qui a déposé une demande de logement social il y a un an. Donc la Sacoviv était bien informée de sa demande de logement puisque il est inutile d’en faire plusieurs, une seule suffit pour tous les bailleurs du département.
Mais selon Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, « il n’est pas aisé de trouver une solution ».
Par contre, pour reloger l’équipe du journal Expressions dont l’immeuble présentait des fissures, les vénissians ont appris qu’un espace de travail leur a été rapidement trouvé dans les locaux du SITIV comme le précise leur article en date du 16 novembre 2018 :
« Avec le soutien de la Ville de Vénissieux, notre équipe a été accueillie dans l’urgence et à titre provisoire par le personnel du Sitiv (Syndicat intercommunal des technologies de l’information pour les villes). » (“Expressions” continue)
Et comme dirait mon ami Bichon, Merci qui, merci ….
M. Dureau (PS), conseiller municipal PS a rapidement réagit en publiant l’article du Progrès, en précisant que tout ceci est « pitoyable »
il y a bien un T3 libre a la SACOVIV ! il est au 3èm etage de mon allée !