Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) est un mouvement militant kurde fondé en 1978 en Turquie. Le PKK lutte pour l’autonomie des Kurdes et la reconnaissance de leur culture et de leur identité au sein de la Turquie. Le parti a mené une guérilla armée contre le gouvernement turc pendant des décennies, ce qui a entraîné de nombreuses violences et un conflit prolongé.
Il a été désigné comme organisation terroriste par plusieurs pays, y compris la Turquie, les États-Unis et l’Union européenne. Cependant, il a également des soutiens en tant que mouvement de lutte pour les droits de l’homme et l’autodétermination des Kurdes.
Europol classe le PKK comme une organisation terroriste « ethno-nationaliste » et « séparatiste ». Dans ses rapports 2020 et 2021, il indique que le groupe utilise toujours les pays européens pour ses activités de propagande, de recrutement et de collecte de fonds, bien qu’il soit officiellement interdit dans la plupart de ces nations. (aa.com)
Depuis les années 2000, le PKK a adopté des tactiques plus politiques, incluant des négociations avec le gouvernement turc et une trêve temporaire. Cependant, ces efforts ont échoué à résoudre le conflit de manière durable et les violences ont repris à plusieurs reprises.
La ville de Vénissieux a t-elle loué une salle municipale au PKK pour une fête qui s’est déroulée à la salle Joliot Curie à Vénissieux le 26 novembre 2022 ?. Lors de cette fête, des vidéos ont été diffusées sur les réseaux sociaux ou l’on pouvait voir des drapeaux du PKK. Du côté de l’opposition vénissiane, Yalcin Ayvali, conseiller municipal de l’opposition, et qui a pris connaissance de cette fête a décidé de réagir et de faire un signalement à la préfète du Rhône et au procureur de la République afin de demander l’ouverture d’une enquête pour apologie et financement du terrorisme
Si le PKK est reconnu comme une organisation terroriste, on peut se poser la question de savoir pourquoi la ville de Vénissieux a permis la location de la salle Joliot Curie et on peut se demander si les responsables politiques de la ville le voient comme un mouvement légitime pour les droits des Kurdes.
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