En moins d’une semaine, une infirmière, des pompiers et un policier ont été pris pour cibles lors de trois interventions distinctes à Vénissieux. Si ces faits ne présentent pas de lien direct entre eux, leur succession souligne les difficultés rencontrées par les agents publics en première ligne.
L’infirmière a été agressée lors d’une visite à domicile, les pompiers lors d’une intervention de secours, et récemment un policier a été blessé après un refus d’obtempérer.
@hlmtv69 Refus d’obtempérer vénissieux 18 nov 2025 #coursepoursuitepolice #refusdobtempérer #police #venissieux ♬ Quiet Music – Stacey Barelos
Ces incidents alimentent le sentiment de lassitude exprimé par plusieurs professionnels locaux, qui décrivent un contexte de travail plus tendu et une hausse des comportements hostiles.
Malgré l’enchaînement des affaires, les réactions institutionnelles restent limitées. A notre connaissance, aucun élu municipal ou métropolitain n’a, pour l’heure, communiqué publiquement et du côte du député de la 14ème circonscription, Idir Boumertit, il n’y a pas non plus un communiqué ou un post sur les réseaux sociaux, idem du côté du candidat Pascal Dureau de VénissieuxPlurielle. Une absence de prise de parole qui interroge certains habitants sur leurs élus, alors que la sécurité arrive régulièrement en tête des préoccupations dans les sondages locaux.
A ce jour, Pascal Dureau de VénissieuxPlurielle et le candidat aux prochaines municipales Quentin Taïeb (UDR) ont commenté publiquement ces événements, estimant qu’ils illustrent une problématique plus large autour de la sécurité des agents publics.
À l’échelle nationale, les violences envers les professionnels de santé, les forces de l’ordre et les secours sont en hausse selon plusieurs rapports. Reste à savoir si la situation vénissiane s’imposera comme un enjeu majeur de la campagne municipale à venir et si d’autres candidats choisiront d’entrer dans le débat.
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