Alors que la mairesse communiste de Vénissieux reste bien silencieuse dans le domaine de la sécurité, les opposants de droite comme de gauche ont décidé de monter au créneau pour demander au gouvernement des mesures et de prendre ses responsabilités.
M. Girard, conseiller municipal (divers droite) va plus loin puisque suite aux agressions subies par les pompiers et sur un chauffeur de bus de la ligne C12, ainsi que sur les policiers, il demande au gouvernement de faire cesser « ces actes de guerre civile ».
Je pense que l’élu de droite à une analyse un peu exagérée en parlant de guerre civile
Quant aux élus socialistes et Républicains, eux aussi ont décidé de publier un courrier envoyé à Gérard Collomb, ministre de l’intérieur. Selon Lotfi Benkhelifa :
La réaction des habitants est unanime : tous ce sentent abandonnés par la puissance publique qu’elle soit incarnée par l’actuelle mairie ou le gouvernement.
L’opposant socialiste reproche au maire de ne pas avoir été au devant des habitants, ni de s’être déplacé :
Elle n’est toujours pas allé au devant des victimes, elle n’a toujours pas fait la moindre action pour obtenir plus de moyens à Vénissieux
On reste tout de même étonné que Michèle Picard maire communiste de Vénissieux, reste aussi silencieuse sur ce sujet qui préoccupe une grande majorité des vénissians.
Pour dénoncer la baisse des APL, elle s’est vite empressée d’écrire un courrier au Président de la République et le publier sur son site en date du 10 octobre 2017 sous le titre Appel solennel au Président de la République, et alors qu’elle en a charge le dossier de la sécurité, aucun appel, aucun texte, aucun courrier au Président, au préfet et au gouvernement, uniquement une simple condamnation des actes de violences, publiée dans la presse locale (LeProgrès) et absence totale d’article sur le site internet du journal Expressions, et qui a publié un article en date du 7 novembre 2017 intitulé Violences urbaines : services publics en ligne de mire et qui a eu droit à une interview de Mme Picard, maire de Vénissieux, et qui dénonce le gouvernement de réduire les services publics.
Ce silence a étonné les élus de l’opposition qui ont décidé de prendre les devants et demande au ministre de l’intérieur de mettre en place sur Vénissieux le projet de nouvelle police « La police de la sécurité du quotidien »
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