La nouvelle agence de la Poste sur le plateau des Minguettes, où le tout numérique est mis en avant, mérite peut-être des félicitations. Genre j’ai dépensé sans compter, et la Poste a vu les choses en grand, avec des locaux sur une superficie de 400 m² et un investissement s’élevant à 1 million d’euros.
Plusieurs articles de presse ont fait l’écho de cette ouverture, dont un publié sur le site du journal Expressions ;
« Nous luttons contre la fracture numérique, explique Michel Denieul » (Expressions)
Mais malgré cette modernité et tenter de briser la fracture numérique, y a comme un bémol.
La livraison des colis avec Colissimo, filiale du groupe La Poste, suscite des interrogations légitimes. Notamment, la situation dans certains quartiers, tels que celui des Minguettes, révèle une réalité préoccupante. Il semble que ces zones soient devenues une sorte de no man’s land pour les livreurs de Colissimo, contrastant avec autres transporteurs qui à la différence de Colissimo arrivent à livrer à domicile. Cette disparité interpelle sur l’efficacité et la fiabilité du service de livraison de Colissimo, remettant en question sa capacité à assurer une couverture équitable sur l’ensemble du territoire.
Face à cette problématique, dont j’ai été témoin, l’agent de la Poste, n’a trouvé aucun argument crédible pour justifier cette non livraison, la seule réponse fût « faites une réclamation ». Résultat, le colis est reparti chez l’expéditeur.
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