La préemption fait parler d’elle dans Le Progrès

Le Progrès, a consacré un article à Farid BenMoussa, élu d’opposition à Vénissieux, qui avait prévu l’achat d’un local de 17m² pour l’installation d’un cabinet d’infirmer ou éventuellement l’arrivée d’un médecin, étant donné que trois médecins auraient quitter le centre. Face à ce qui ressemble à un proche désert médical, l’élu d’opposition avait ressenti la nécessité d’attirer du personnel soignant.

Mais la Métropole et la ville, ne l’ont, à priori, pas compris comme çà car la décision a été décidée de préempter le local qui se trouve dans la zone de préemption suite à une décision du conseil municipal voté le 02 février 2016 avec l’instauration d’un périmètre de « sauvegarde du commerce et de l’artisanat » au centre ville et plus précisément autour de la place Léon Sublet. Le droit de péremption permettra à la mairie ou à la Métropole d’être prioritaire pour acquérir un commerce lorsque son propriétaire désire le vendre. 

La Sempat (Société patrimonial de la Métropole) déclare que « la préemption du local situé au 47 avenue Jean Jaurès, pourrait être une des premières concrétisations » et bien entendu le hasard fait que ce local intéressait l’élu d’opposition, infirmier de métier, et dont le but n’était pas d’installer un kébbab, un coiffeur ou autre. L’explication de la Métropole laisse pantois l’élu, étant donné que le périmètre de préemption date de 2016, et depuis, des snacks, coiffeurs, barbiers se sont installés au centre ville. 

A ce jour, et avec tous les articles et posts facebook, M Nicolas Porret (EELV) adjoint aux commerces ne s’est officiellement pas exprimé sur la préemption de ce local, que devait acquérir M Farid Benmoussa. Un silence que l’on a du mal à comprendre, et une explication serait à bienvenue pour éclaircir les habitants sur cette situation.

Quant à Idir Boumertit (LFT) nouveau député de la 14ème circonscription qui ne cesse de dire être présent et près des habitants, il ne s’est pas non plus exprimé.

Suite à l’article parue dans le Progrès en date du 26 juin, les réactions n’ont pas tardé, notamment sur les réseaux sociaux, puisque les élus d’opposition, messieurs Ayvali et Benkhélifa, ont donner leur avis :

« La métropole avec l’aval de la mairie a donc préempté un local, ce qui empêche l’installation d’un cabinet d’infirmier ou d’un médécin au centre ville alors que la zone aurait vu perdre 3 médecins. Presse tabac dans 17 m2 à savoir qu’il y en a un à 15 m » (FaceBook Yalcin Ayvali2026
Quant à M Benkhélifa, ses propos sont durs envers la municipalité et la maire communiste : 
« Les minables petites vengeances de la mairie et en particulier du maire et ce qui lui sert de première adjointe sur les élus de l opposition. C est juste dégueulasse » (FaceBook Lotfi Benkehlifa)
Farid Benmoussa, parle de vengeance politique au détriment des vénissians :
« La vengeance politique des communistes se fait au détriment des venissians et de leur santé La déception c est l élu écologistes Nicolas porret qui prend fait et cause pour ses indemnités au détriment du bien commun» (FaceBook Farid Benmoussa conseiller municipal)
M BenMoussa se retrouvera donc devant le tribunal administratif, et on devra donc attendre la décision pour voir si son dossier est recevable ou pas. Quoiqu’il en soit, ce n’est pas la première fois que l’élu d’opposition doit se rendre au tribunal pour dénoncer certains agissements.
Pour rappel, Le vendredi 10 septembre 2021, suite à un commentaire posté sur le site du journal, la quatrième chambre de la cour d’appel a donc statué en matière correctionnelle sur intérêts civils et déclare que l’appel interjeté par l’avocat des deux plaignants est recevable et déclare que la Régie Autonome Personnalisée du journal Expressions s’est rendue l’auteure d’une faute civile ayant entraîné des conséquences dommageables pour Messieurs Benmoussa Farid et Benkhélifa Lotfi. Idem pour Mme Sylviane Plat et Mme Christiane Brundu Wojcik. Ils devront donc payer à Farid BenMoussa et à Mr Lotfi Benkhélifa les sommes de 500 € chacun au titre de préjudice moral et 600 € chacun en application des dispositions de l’article 475-1 du code de procédure pénale; ainsi que le retrait des propos postés sur le site du journal local.
Une autre affaire attend l’élu d’opposition, puisque Michèle Picard (PCF) et le directeur de la médiathèque ont décidé de porter plainte pour diffamation au tribunal de Paris suite à une vidéo postée il y a quelques mois, où il pointait du doigt un problème de sécurité au niveau de la Médiathèque de Vénissieux. La ville de Vénissieux a jugé que les propos tenus étaient diffamatoires. Cette affaire qui sera jugée devant le tribunal de Paris va nécessiter des coûts supplémentaires, pour les frais d’avocat mais aussi d’autres, comme le déplacement à Paris puisque, sa présence, bien évidemment et celle de son avocat sont dans l’obligation d’être présent.

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