L’autobiographie du député

Avant la reprise à l’Assemblée Nationale, et oui nos chers députés ont eux aussi droit à quelques vacances, M Idir Boumertit a décidé de faire le point sur sa carrière politique. A défaut d’avoir un site internet, le député de la 14ème circonscription s’exprime sur sa page FaceBook, pour informer les internautes de son travail en tant qu’élu local.

A l’heure actuelle, l’élu de la France Insoumise (NUPES) ne possède pas de permanence, mais cela ne saurait tardé et il a donc choisi les réseaux sociaux pour s’exprimer. Rappelons au député que son compte Twitter n’est pas souvent actualisé. 

Le député de 14ème circonscription du Rhône a donc décidé de faite sa petite autobiographie politique ou une sorte de petite réflexion sur son rôle en tant qu’élu sur Vénissieux. On apprend que depuis 2001, il est tombé dans la marmite politique en démarrant son engagement avec M Eléazar Bafounta. Que le temps passe vite, 21 ans de vie politique à Vénissieux. Conseiller municipal pendant 13 ans, suivi d’adjoint, puis conseiller métropolitain, et aujourd’hui élu national. Certains diront, un parcours sans faille. 

Pour l’élu, « le mandat de conseiller municipal est difficile, parfois ingrat, mais on apprend et on se forge le cuir ». Wouah, si ce poste était si difficile, alors celui d’adjoint, cela a dû être un vrai combat de gladiateur voire un cauchemar. 

Après un passage au parti de Gauche, il se présente aux européennes de 2014 sur la liste du Front de Gauche, et ce fut un échec. Puis est arrivé, Zorro, heu non  l’homme de « la république c’est moi », heu pardon, M Mélenchon, et là ce fut comme une révélation, et décide de rejoindre la France Insoumise. Le travail sur le terrain a porté ses fruits car en 2020, la France Insoumise à Vénissieux s’est vu dotée de 7 élus dont 4 adjoints municipaux et d’un conseiller métropolitain. 

Le député, n’oublie pas de remercier ses collègues de la majorité, çà c’est sur, qu’il peut aussi remercier le maire actuelle, car sans le désistement de Mme Picard aux élections législatives, il n’aurait peut être pas pu accéder au poste d’élu national.

Il exprime aussi son « respect pour le travail de l’opposition, non moins essentielle, qui contribue à faire vivre la démocratie et faire entendre la voix de tous les citoyens », pourtant il ne s’est guère exprimé lorsque Mme Picard a employé le terme fasciste lors d’un débat en visio-conférence sur les quartiers populaires organisé le 11 décembre 2020 par les sections PCF de Vénissieux et Vaulx-en-Veli . Mme Picard était intervenue en tant que maire communiste de Vénissieux et lors de sa conclusion, elle a dénoncé le pourrissement de la vie politique locale par l’opposition, mais elle avait fait une comparaison bien étrange en traitant l’opposition municipale de Givors, (maire actuel Mohamed Boudjellaba) et les élus de l’opposition de Vénissieux, d’un comportement qui a « quelque chose de fasciste »

« Nos oppositions parlons-en, par exemple sur le département, quand vous voyez l’opposition de Givors à Christiane Charney,  ou l’opposition que nous avons à Vénissieux, c’est un pourrissement, un pourrissement de la vie politique, c’est quelque part, c’est quelque chose,  de fasciste .»

Le député ne n’est pas non plus exprimé, lorsque La Métropole a décidé de préempter un local que devait acquérir M Benmoussa pour l’installation d’un cabinet d’infirmier et éventuellement un médecin. Pourtant M Boumertit est aussi conseiller métropolitain. La solidarité envers l’opposition est facile lorsque l’on n’est plus au conseil municipal, et donc plus de compte à rendre à la majorité actuelle !!!

Tout au long de son parcours politique vénissian, on peut aussi retenir que lors de ses mandats locaux, il a toujours soutenu la politique de la majorité communiste sans émettre la moindre critique.

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