Suite à la délibération de la 6ème chambre du tribunal de Grande Instance de Lyon, concernant le procès de Mme Picard contre un élu PS et deux internautes, plusieurs articles sont parus dans la presse.
Certains titres ont l’air d’avoir déplu à M. Benkhelifa et on peut penser qu’il parlait d’un article de presse paru sur le site en ligne Le Progrès dont le titre est « La maire de Vénissieux insultée sur Facebook : l’élu d’opposition écope de 1000 euros d’amende ». L’article de l’édition papier du même journal en date du 23 novembre 2017 qui donne plus de détails de cette affaire et de la décision de justice, le titre est tout à fait différent « Lotfi Ben Khelifa condamné à payer 1 000 euros pour injures publiques »
Suite à cela, l’élu PS a envoyé un communiqué de presse aux différents journaux afin de clarifier certaines choses en ce qui concerne les lettres de menaces qu’il a reçu, tout en précisant qu’il ne tient pas à « offenser les journalistes », ni à « jeter l’opprobre sur cette profession ».
Sans vouloir vous offenser et jeter l’opprobre sur votre profession, je vous serai très reconnaissant de ne pas dénaturer la vérité, même si je comprends que certain s’attachent plus à faire le BUZ que de l information en toute neutralité.
Il a entre autre fait parvenir à la presse, la lettre de menace où Mme Picard est citée :
La vérité : j’ai publié sur ma page facebook l’extrait d’une lettre reçu par Monsieur Boudjelaba, conseiller municipal de Givors, de la part d’un corbeau ou madame Picard maire de Vénissieux et moi même, conseiller municipal de Vénissieux, étions tous les deux insultés.
Entre 2011 et 2013, il précise qu’il a reçu plusieurs lettres d’insultes et de menaces, et en avait publié quelques extraits sur sa page FaceBook. Des plaintes ont alors été déposées au commissariat de Vénissieux, et à ce jour l’enquête n’a rien donné et les auteurs n’ont jamais été retrouvé.
Le 21 novembre 2017, le tribunal l’a condamné pour injures publiques, donc 1 000 euros d’amende et indemnisé la partie civile à hauteur de1 500 euros, pour le fait de l’avoir publié alors qu’il n’en est pas l’auteur mais responsable en tant que directeur de publication de sa page FaceBook. A ce titre avec l’accord de son avocat, la décision de faire appel a été prise :
nous ferons appel de cette décision qui n’est pas justifiée et de cette accusation à tort. Madame le maire use et abuse de procédure judiciaire à l’encontre des vénissians et de son opposition politique pour faire taire.
Le contenu de cette lettre étant assez vulgaire, je ne publierai qu’un court extrait :
Article de LyonMag → 1000 euros d’amende pour avoir laissé sur son Facebook des commentaires insultant la maire de Vénissieux
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