Mais pourquoi parler du CABV (Centre Association Boris Vian) alors que je ne suis ni une association, ni un mécène, ni un membre. Et bien la raison est simple, Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, a publié sur son site internet, son intervention effectuée à l’occasion des 50 ans du CABV qui s’est déroulée le vendredi 20 octobre 2017. (Intervention de Michèle Picard→ 50 ans du centre Boris Vian)
N’étant pas invité, je me contenterai du discours du maire de Vénissieux, qui prend toujours une tournure politique. La première magistrate de la ville nous déclare que notre « ville croit toujours au vivre ensemble », et patati et patata…
Il fête aujourd’hui ses 50 ans (le CABV), c’est dire si notre ville a toujours cru, et crois toujours je vous rassure, au vivre ensemble, au rapprochement des cultures, des générations, et à la transmission des savoirs.
Mais on apprend quand même pas mal de choses. Vous savez que notre ville compte 500 associations et que le CABV a été créé en 1967 sous la mandature de Marcel Houël, et que le centre portait à cette époque le nom de « Centre Culturel Communal de la Ville de Vénissieux » et que ce n’est qu’en 2000 que le centre culturel a changé de nom. Selon l’intervention de Michèle Picard, le CABV joue un rôle important pour les différentes associations puisque il accompagne un grand nombre de structures :
55 structures sont ainsi accompagnées, dont 70% issues de Vénissieux, mission première du CABV, qui représente toujours plus de 40% de son activité.
Après avoir salué le président, la directrice, et les salariés du CABV « pour leur travail accompli, et faire face aux difficultés financières », son discours a pris une tournure plutôt politique puisque selon elle, en trois ans la ville a dû faire face à la perte de plus de 6 millions d’euros du budget et que le CABV a perdu 18 000 euros de subventions en quelques années. Bon, ce n’est pas la faute de la ville, c’est bien évidemment la faute à l’Etat. Et si on baissait un peu le budget de la culture, on pourrait peut-être en donner un peu plus aux associations au lieu de réduire l’enveloppe globale des subventions de 5%.
Et là, je me pose la question. Comment se fait le choix de dire, que telle ou telle association, va perdre quelques euros ?
Mais la mairesse ne s’est pas arrêtée là dans sa critique du gouvernement, puisqu’elle en a rajouté une couche sur la politique dictée par le Président Macron et menée par le premier ministre Edouard Philippe, en nous faisant rappeler que la situation va encore se dégrader en parlant de « politiques gouvernementales de la terre brûlée »:
Je rappelle les mesures gouvernementales d’Edouard Philippe : 13 milliards d’euros d’économies demandées aux collectivités, pour les 5 ans à venir, et des crédits de la politique de la ville coupés brutalement, et sans concertation cet été.
Oulà, çà y est, vous allez me dire que je suis ProMacron, que nenni, mais je pense que si la situation se dégrade, peut-être qu’il serait temps de réduire certains budget (culture 9% en 2017) et de les réattribuer à l’emploi, la sécurité et aux associations qui font un travail de terrain remarquable et parfois ne sont pas récompensées à leur juste valeur.
Michèle Picard (PCF) a terminé son intervention par le vivre ensemble
Il y a des colères qui sont saines, même en ce jour anniversaire, car nous tenons tous, à ce que le vivre ensemble irrigue nos quartiers, aujourd’hui comme demain.
« Des colère saines », ah oui çà on peut le dire, donc Mme le maire comprend les parents qui manifestent pour demander des repas de substitution dans les cantines scolaires. Heu je vous vois venir, cela n’a rien à voir !!! Ben si, cela rentre dans le cadre du vivre ensemble.
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