Ah, le changement d’heure ! Ce rituel incontournable qui revient chaque automne, comme une feuille morte qui tombe pile sur votre tête. Cette transition vers l’hiver, c’est un peu comme sortir de la douche chaude pour affronter le froid glacial : inévitable, mais on n’est jamais vraiment prêt.
Chaque année, le dernier dimanche d’octobre, c’est la même rengaine pour toute l’Union européenne. Cette année, préparez vos horloges pour la nuit du samedi 26 au dimanche 27 octobre. À 3 heures du matin, comme par magie, il faudra reculer d’une heure pour revenir à 2 heures. Vous dormirez donc une heure de plus (ou une heure de paresse en plus, soyons honnêtes). Pour une fois que la vie nous offre du temps, ne faisons pas la fine bouche !
Certes, en 2019, le Parlement européen avait un projet brillant : abolir ce changement d’heure. Mais, comme beaucoup de bonnes résolutions, la Covid-19 est passée par là et le projet a fini au fond du tiroir. En attendant, l’heure d’hiver est là pour rester, que cela nous plaise ou non.
Changement d’heure : Une histoire qui ne devait pas durer (et pourtant…)
Le changement d’heure, c’était au départ une idée pleine de bon sens économique. Allez, un p’tit cours d’histoire ! En 1916, alors qu’on manquait de charbon pour alimenter les bouilloires et les usines, l’Allemagne et le Royaume-Uni se sont dit : « Et si on jouait avec les aiguilles pour économiser un peu d’énergie ? » Les autres pays européens ont ensuite suivi l’idée, à la mode dans les années 70 comme les pantalons à pattes d’éléphant. En France, c’est Valéry Giscard d’Estaing qui a ressorti cette astuce en 1975, pour lutter contre le choc pétrolier. Une petite avancée de l’heure ici, un petit recul là, et hop, quelques économies d’électricité en poche.
Mais le truc, c’est que cette mesure devait être temporaire. Une solution provisoire, un peu comme les résolutions de Nouvel An. Mais voilà, en 2024, on recule toujours nos montres avec la même ferveur qu’on tente de résister aux moustiques en été. D’ailleurs, d’autres pays comme les États-Unis, le Canada ou encore le Maroc continuent de jouer avec leurs montres.
Pourquoi le changement d’heure fait râler (comme un lundi matin)
Malgré ses origines honorables, le changement d’heure est devenu le sujet de nombreuses discussions autour de la machine à café. En 2018, l’Union européenne a même envisagé de dire « stop » à ce jeu d’aiguilles. La majorité des Français consultés en 2019 étaient pour en finir avec cette gymnastique temporelle. Imaginez, 80 % veulent le voir disparaître, et 59 % veulent même conserver l’heure d’été (parce que, soyons honnêtes, on préfère les longues soirées en terrasse plutôt que les journées où il fait nuit à 17 h).
Mais voilà, l’Union européenne a eu d’autres poissons à frire. Avec des priorités comme la gestion d’une pandémie mondiale, la question du changement d’heure est passée à la trappe. Karima Delli, eurodéputée écolo, l’a bien dit : « La crise a fait reculer ce sujet dans l’agenda européen. » Donc, pour l’instant, préparez-vous à encore ajuster vos horloges pour cet hiver 2024.
Prenez note : La date à ne pas oublier
Donc, si vous êtes du genre à oublier les anniversaires, cette date-là, il faudra quand même la noter. Dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 octobre 2024, à 3 heures du matin, hop, on recule d’une heure ! Ce n’est pas seulement une heure de plus au lit, c’est aussi une victoire temporaire contre les réveils trop tôt. Mais ne vous réjouissez pas trop vite, en avril 2025, on devra repasser à l’heure d’été en avançant de 60 minutes. C’est reparti pour un tour !
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