Mais qu’est-ce qui a pris à la municipalité communiste de demander au député Yves Blein d’enlever l’enseigne ou plutôt « le caisson de la discorde » comme le nomme M. Blein sur un article publié sur son site internet.
Alors remontons un peu le cours de l’histoire pour essayer d’y voir un peu plus clair. Les locaux au 2 rue du château, sur la place Léon Sublet, étaient autrefois occupés pendant plusieurs années par Terre de Sienne, société de conseil en communication bien connue à Vénissieux.
En 2012, les élections législatives ont permis à Yves Blein de remporter la victoire face au FN, alors que Michèle Picard (PCF) n’a pas atteint le score nécessaire pour participer au second tour, et Yves Blein l’a remporté avec 67% des voix. Donc il fallait bien pour le nouveau député un local spacieux pour ses collaborateurs et recevoir dans de bonnes conditions les habitants de la 14ème circonscription qui souhaitent le rencontrer. Cela tombe bien, les locaux de Terre de Sienne sont disponible.
En 2014, le député n’étant pas propriétaire des lieux a demandé à celui-ci, s’il était possible d’apposer une signalétique visible de la rue. Et selon l’article du député,
cela tombe bien, il existe sur la façade un “caisson” qui porte l’identité visuelle du précédent occupant. Je fais donc apposer un autocollant à mon nom et avec ma photo.
Quelques semaines après, un courrier comminatoire arrive à la permanence du député. Mais qu »est-ce une lettre comminatoire : « La lettre comminatoire ou mise en demeure est un acte essentiel dans les procédures en exécution d’une obligation ».
Pas de problème, le député répond à la mairie précisant que :
Je me permets de faire savoir à madame le maire que je n’ai fait que recouvrir un caisson existant de longue date avec l’accord du propriétaire et que, locataire, je ne pouvais pas déposer un équipement qui appartenait à l’immeuble.
Décidément la discorde entre le député et la maire est bien installée, et tout ceci pour une histoire de caisson qui d’ailleurs existait déjà à l’époque où Terre de Sienne était présent dans ces mêmes locaux.
La mairie a aussitôt répondu, non pas au député, mais au propriétaire, et selon l’élu socialiste :
La mairie adresse immédiatement au propriétaire un courrier tout aussi menaçant lui imposant d’enlever sans délais ce caisson sous peine d’amende de 200 euros par jour !
Suite à ce courrier j’imagine la frayeur et l’étonnement de ce courrier qui a dû faire rapidement le nécessaire afin d’enlever l’autocollant représentant le député.
La mairie est effectivement dans son droit puisque ce sont les mairies qui autorisent l’installation des panneaux publicitaires. Panneaux qui parfois enlaidissent le paysage d’une commune. Mais vous aurez peut-être remarqué que question panneaux d’affichage à Vénissieux, on est bien gâté, voire même un peu trop. Alors pourquoi s’en prendre à un malheureux caisson qui indique la présence d’un député de la République. De plus cet autocollant n’enlaidit pas vraiment le paysage de la place Léon Sublet et comme le dit le député
j’ai la faiblesse de penser que l’assiduité avec laquelle la mairie de vénissieux a tenu à faire appliquer son règlement tient peut être à la compétition politique qui va bientôt s’ouvrir …
Le député sortant se présente effectivement aux élections législatives de 2017, et il aura en face de lui, Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux qui malgré sa défaite en 2012 a décidé de se présenter. Avec cette affaire on peut dire que la bataille pour l’élection a bel et bien commencé, Et maintenant on peut dire que c’est bien « le caisson de la discorde » .
PS : s’occupait aussi du site internet de Mme Picard …
http://www.kojak-design.com/realisation/site-internet-michele-picard-maire-venissieux/
Petite rectification , ce n’était pas Terre de sienne ( colorant ) mais Sienne Design , petit retour en arrière :
http://venissieuxinfos.fr/sienne-design-en-redressement-judiciaire/
Côté de l ancienne gare un caisson horrible estampillé PCF on dit rien la ?
Est ce que ce caisson publicitaire rapportait de l argent? Est ce que le proprietaire payait une redevence à la ville pour afficher? Si c est le cas et du moment que l afficheur paie et que le panneau est approuvé par l urbanisme et que cela ne contrevient pas à la legislation il n y a pas de raison que ça change. Apres c est vrai que c etait moche.
@tariq
le national explique le comportement autocratique de me le maire ?
c est sans doute la faute de sarkozy aussi si les communistes sur venissieux oblige les gamins à manger de la viande à la cantine ?
on en parle même dans Lyon Mag’
la gloire pour le député et la maire…. même si c’est un peu pathétique.
« Garanties démocratiques » ?
49.3 on n’oublie pas !
L ancien occupant n etait pas lié vaguement a cette mairie?? Ceci expliquerait que le caisson ne posait pas probleme alors?? Clientelisme quand tu nous tiens…et il leur arrive de declarer qu ils sont les vrais democrates!!!oups!!
Il va falloir que Mme Picard renonce aux publicités payées par l’argent public si on veut etre rigoureux, les communications a titre personbel sur la politique nationale n’ont pas a être financé par l’argent de la commune. La plus grande confusion règne et les garanties democratiques sont bafouées.