Les élections sont terminés, les députés ont été élus avec pour la plupart un fort taux d’abstention. En début de semaine ils se sont rendus à l’assemblée nationale pour les démarches administratives, et prendre leur repère au palais bourbon. Les choses sérieuses vont donc commencer d’autant plus que le président n’a pas la majorité absolue, ce qui risque de compliquer le vote de certaines lois.
Le journal Expressions a eu l’honneur d’avoir de faire la première interview du nouveau député LFI de la 14 ème circonscription du Rhône où il déclare qu’il sera un « un député de terrain, toujours disponible pour ma circonscription », serait-ce donc une petite pique envers l’ancien député LREM qui a souvent été catalogué comme un « député fantôme ».
En tant qu’élu national, le nouveau député admet qu’il sera plus souvent à Paris que dans la circonscription ; et oui, le travail d’un élu national comporte certes des avantages mais des inconvénients non négligeable, comme celle d’être présent sur le terrain.
Selon sa déclaration, son cheval de bataille sera le social, puisqu’il déclare vouloir faire partie d’une commission parlementaire consacrée à ces questions sociales de premier plan. Lesquelles ?
Reste la question du cumul des mandats. En tant que député, il ne peut plus être adjoint au maire, mais pourra être conseiller métropolitain ou rester proche de la réalité en tant que conseiller municipal. A ce jour il n’a pas pris de décision. Gouverner c’est anticiper, et en cas de victoire, le député de la 14ème circonscription savait très bien qu’il serait amené à faire un choix, et on peut se demander pourquoi à ce jour, ce choix n’a pas été fait.
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