Une fois de plus, le site LyonMag, publie un article sur les préemptions en cours sur le centre ville de Vénissieux.
C’est suite à un arrêté de la majorité communiste au conseil municipal, mené par Mme Picard, maire communiste de Vénissieux, que la Métropole de Lyon a préempté plusieurs locaux dont celui de la pâtisserie Dallery-Gilles Pittié situé sur la place Léon Sublet, et dont l’enseigne est bien connue des vénissians. Malheureusement le projet de rachat pour ses locaux sont tombés à l’eau pour M Dallery, M BenMoussa qui voulait installer un cabinet d’infirmier et M Bernard Au Appavou du restaurant Beb’s AsianFood
M BenMoussa a entamé une procédure judiciaire qui a pour l’instant suspendu la préemption, et idem pour M Bernard Au Appavou mais pour ce dernier, la procédure judiciaire ne s’arrête pas car la Métropole a décidé de mettre l’affaire devant le Conseil d’Etat. Une nouvelle procédure judiciaire qui va obliger M Bernard Au Appavou à dépenser de nouveau des milliers d’euros en frais de justice, et vu l’engagement des dépenses, la crainte, au bout, de devoir quoi qu’il arrive fermer son restaurant. (LyonMag)
Pour Alexandre Dallery, cette situation est ubuesque, et il n’a pas l’intention de se lancer dans des procédures judiciaires. Selon lui, cette décision est motivée par son opposition politique à la mairie. Le boulanger-pâtissier se retrouve désormais dans une impasse, car il ne voit pas d’autre solution que de partir et envisage de fermer l’enseigne d’ici l’été.
« On ne comprend pas la démarche, on rachète pour pérenniser notre futur puisqu’on voulait aménager différemment et optimiser au maximum nos loyers. Quand je vois qu’il y a des locaux de la mairie qui sont toujours fermés, comme le musée de la Résistance, je veux leur dire de s’occuper déjà de ça, plutôt que d’aller embêter des propriétaires qui veulent investir de manière pérenne dans leur ville ». (LyonMag)
Sur le plan politique, Idir Boumertit, député de la 14ème circonscription du Rhône s’est prononcé et déplore que les projets privés économiquement viables soient préemptés sans considération pour les besoins des habitants.
« L’action de préemption ne doit pas entrer en contradiction avec des projets privés, qui sont économiquement viables et répondent à des besoins des habitants ». (Idir Boumertit)
Pourtant selon l’article de LyonMag, un commerce fleuriste-sushi, dont la propriétaire est l’épouse d’un adjoint à la ville, n’a pas fait l’objet de préemption, dans la zone concernée, ce qui fait dire à M BenMoussa et aux commerçants que tout le monde ne serait pas logé à la même enseigne.
La stratégie de la majorité municipale NUPES -EELV-PCF pourrait être considéré comme un acharnement, d’où le titre de l’article de LyonMag » La préemption, un moyen utilisé pour faire taire les ennemis de la mairie de Vénissieux ? «
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