Punaise de punaise, voilà que le gouvernement décide de s’attaquer aux punaises de lit. Ce fléau, déjà bien implanté dans plusieurs villes et quartiers de France et de Navarre, est le cauchemar des habitants, et la punaise de lit.
Il faut aussi s’enlever l’idée reçue que la punaise de lit est associé à la mauvaise hygiène, car n’importe qui, peut contracter cette bestiole et la ramener chez, sans s’en rendre compte rapidement. Une fois installé, elle est visible, car elle se nourrit de sang, et l’on retrouve des petites tâches sur les draps qui sont les conséquences des piqûres.
Sur Vénissieux, le phénomène est connu depuis longtemps, et certains locataires doivent parfois mener des batailles pour que leur bailleur prennent le coût élevé d’une intervention. Du côté de la municipalité, c’est le silence total, et à ma connaissance, je n’ai jamais Mme Picard, maire communiste de Vénissieux, poster un article sur cette bestiole qui parfois mène certaines personnes à des dépressions. Pourtant c’est une une députée de la France Insoumise qui a érigé en combat la lutte contre les punaises de lit, et pourtant les élus vénissians de la France Insoumise ont été bien silencieux sur ce problème.
Avec beaucoup de retard, le gouvernement s’intéresse à la punaise qui s’invite malgré elle, dans le monde politique. Le ministère de la ville et du logement, a annoncé récemment, que le gouvernement allait lancer un plan de prévention dans un premier temps, et de lutte contre les punaises de lit. Et oui, comme par hasard, l’Etat s’est aperçu qu’il y avait une vraie recrudescence, chiffres à l’appui fourni par les professionnels de l’extermination de ce parasite.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire, mais les municipalités, les régions, la métropole, l’état, n’ont pas assez réagi à ce phénomène qui avait été pratiquement éradiqué en France au milieu du XX ème siècle.
Et en France on aime bien les rapports avant de faire quoi que ce soit, et bien le ministre devrait prochainement missionner Cathy Racon-Bouzon, députée LREM de la 5e circonscription des Bouches-du-Rhône sur le sujet. Elle devra rendre un rapport avec notamment des pistes pour aider financièrement les plus fragiles ou pour mieux adapter la loi à la lutte contre les punaises de lit.
En attendant, que tout cela soit mis en place, et oui en attendant les punaises de lit prolifèrent quand même, le gouvernement à mis en place une campagne d’information, avec un numéro (0.806.706.806) et un site (stop-punaises.gouv.fr) dédiés. Il compte aussi demander aux professionnels de se structurer, avec un label à la clé, et prévoit le lancement prochain d’une mission à l’Assemblée nationale pour étudier d’éventuelles évolutions législatives.
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