Non le boulevard Lénine à la Darnaise, ne va pas disparaître, ni d’ailleurs changé de nom. Ce qui va être détruit, et çà c’est certain, ce sont trois tours de ce quartier.
Donc après la barre de Monmousseau, ce sera au tour du quartier Lénine de subir les démolitions, avec tout cela que peut engendrer comme désagréments et inquiétudes des locataires. Cela débutera par la tour 36 du Boulevard Lénine qui va être détruite au courant de l’année 2018 dont le coût de cette démolition se monte à 5.1 millions d’euros. Ensuite ce sera la tour 38, et 40 qui disparaîtront du paysage.
Entre 1999 et 2004, trois tours avaient disparu de ce quartier. Poussière, poussière, oui il y en aura de la poussière lors de ces démolitions, et les engins qui seront chargés de ramasser ces énormes blocs de béton, vont faire d’incessants aller et retour pendant de longues semaines.
Un autre projet urbain, qui va voir le jour après les démolitions et qui prévoit une zone pavillonnaire, assorti de logements sociaux, ainsi que des activités économiques.
Une réunion avait eu lieu, le jeudi 17 mars 2016 avec la présence, de M. Millet, adjoint au logement, M. Boumertit, adjoint au GPV et l’insertion, Vincent Mazoyer et Damien Chenel, représentants du Grand Lyon.
Toujours lors de ce genre de réunion, comme celle qui avait réuni les locataires de la barre Monmousseau, on constate que les habitants sont plutôt inquiets du sort qu’on leur réserve, surtout en ce qui concerne le loyer de leur nouvel appartement. Selon Le Progrès, 69 familles sont concernées.
Les responsables du Grand Lyon Habitat, ont préciser que :
Le cadre réglementaire nous impose de formuler, l’une après l’autre, jusqu’à trois propositions de relogement. En cas de refus du locataire, nous pourrions engager une procédure d’expulsion. Mais cela n’est jamais arrivé.
Mais une des principales préoccupations des locataires, c’est bien évidemment de savoir si le prix du loyer changera. Et la réponse n’a pas tardé à venir, puisque M. Mazoyer y a répondu :
Oui. Mais c’est au cas par cas. Ce que nous recherchons à partir des besoins idendifiés, c’est un logement pour lequel un « taux d’effort » similaire sera demandé à chaque locataire en fonction de ses ressources.
Et oui, c’est là le problème, les locataires ont-ils les ressources pour déménager en dehors de Vénissieux, ou dans un quartier un peu plus « tranquille ». Sinon, que leur restera t-il, opter pour un même logement dans le même quartier, ou choisir un autre bailleur, qui leur proposera des logements au loyer à peu près identique.
Mais d’après les responsables de Grand Lyon Habitat
Nos enquêtes font état de taux de satisfaction se situant entre 75 et 85%
Ok et on fait quoi des 25 et 15 % restant ?
ll faudra suivre attentivement comment se passera le relogement des 69 familles du quartier Lénine.
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