Le rendez-vous annuel de l’Assemblée Générale des quartiers est sur le point de se tenir sur le quartier de la Pyramide, et comme à chaque édition, la municipalité a envoyé ses invitations aux citoyens, accompagnées d’un fascicule informatif aux couleurs chatoyantes. L’événement est vanté comme une opportunité unique de rencontrer les délégués de quartier et l’équipe municipale.
Pourtant, certains résidents expriment leurs doutes quant à l’efficacité réelle de cette initiative et en parcourant le dépliant, plusieurs constatations frappantes ont émergé.
L’invitation mentionne que cette réunion est une « occasion privilégiée » de rencontrer les délégués de quartier et les membres de l’équipe municipale. Certains citoyens se demandent si ce privilège ne devrait pas être accessible à tous, car c’est sur rencontrer les élus-es devient un vrai privilège, plutôt qu’à une poignée de participants dont la majorité ne se déplacent plus.
De plus, l’Assemblée Générale est présentée comme une opportunité de s’informer sur les projets de la ville. Cependant, les informations communiquées au travers de médias locaux comme le journal Expressions, Le Progrès et le magazine de la ville, Vénissieux Singulier Pluriel, sont déjà adéquates.
Un autre point mis en avant est la possibilité d’échanger et de débattre avec l’équipe municipale (bailleur, police, associations) sur les préoccupations de la vie quotidienne. Tiens donc pourtant on a comme l’impression, que les réponses des élus semblent être un « copier-coller » d’années précédentes, sans véritable évolution.
Les citoyens, bien que reconnaissant l’opportunité de s’exprimer, commencent à s’interroger sur la réelle portée de l’Assemblée Générale des quartiers. À mesure que les années passent, certains se demandent si cette initiative atteint véritablement son objectif de promouvoir une démocratie participative dynamique, ou si elle se transforme peu à peu en une simple formalité annuelle, dépourvue de réelles avancées.
À l’approche de la prochaine Assemblée Générale, les attentes demeurent mitigées, suscitant des questions sur la manière dont les préoccupations citoyennes seront véritablement prises en compte, et si cet événement annuel trouvera des moyens d’évoluer pour répondre aux besoins changeants de la communauté locale.
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