Ce mardi on apprend par le journal Le Progrès l’ouverture d’une épicerie sociale et solidaire aux Minguettes. Cette association rencontre des difficultés pour mettre son projet en route. Elle a reçu le soutien du bailleur social qui lui a obtenu un local, le Conseil Général finance un poste de coordinatrice à hauteur de 90% et une aide de la Région. Mais l’association attend une aide du CUCS (ville de Vénissieux) pour s’associer et soutenir ce projet. On voit bien ici les réticences de la ville. Bizarrement à Vénissieux lorsqu’un projet ne vient pas de la ville, les associations rencontrent des problèmes. Est-ce que le fait que Mr Skandrani, un des porteurs du projet, fasse parti de cette association et à mon avis pas très copains avec les élus PC bloque le soutien du CUCS.
Le plus malheureux dans tout çà, est que la précarité touche de plus en plus de personnes et l’on peut le constater à la fin de chaque marché ou aux abords des poubelles des grandes surfaces. Des jeunes, des personnes âgés, des travailleurs pauvres etc, tout le monde est touché et ceux qui arrivent à s’en sortir, vivent avec le strict minimum. On s’aperçoit que les pauvres deviennent de plus en plus pauvres et les riches accumulent les sommes d’argent. Que font les Régions, les Départements, les villes et communes, pas grand chose à vrai dire. La Région avec son projet du Confluence engage d’énorme somme, bref c’est un peu du n’importe quoi. Arrêtons de penser aux bâtis, pensons à l’humain , et j’espère que lors des prochaines élections, le thème principal ne sera pas la sécurité mais plutôt comment combattre la précarité et la pauvreté. Donc il faut soutenir les associations solidaires afin d’aider les gens qui sont dans le besoin et ne plus voir des personnes en quête de nourriture dans les marchés ou dans les poubelles.
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