Les candidats et les commerces

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Le journal Le Progrès a publié ce jour un article sur le positionnement des candidats sur les thèmes de l’emploi et des commerces. Concernant le commerce de proximité, on ne peut pas dire que les propositions des uns et des autres soient vraiment inédites.

Damien Monchau, qui subitement, s’est senti être un vrai vénissian, et qui ré-apparaît lors des élections, reprend le thème habituel de son parti d’extrême droite, l’insécurité. On lui pose une question sur les commerces et l’emploi, et le candidat, met en avant la sécurité sous prétexte que les entrepreneurs fuient la ville du fait des problématiques de sécurité sur la commune. Au delà de cela, il propose comme pratiquement tous les candidats « un droit de préemption de la municipalité pour acquérir les locaux commerciaux… ». Mis à part cela il ne précise pas comment le financer.

Pour Michèle Picard (PCF), qui espère être réélue, elle propose tout simplement de créer une taxe sur les locaux commerciaux vacants, ben voyons, après la hausse de 5% des impôts lors de son mandat, autant mettre une autre taxe pour les propriétaires de locaux vacants, comme si cette mesure, allait faire avancer le schmiblik. De plus, elle est en poste depuis 2014, et la situation des commerces ne semble pas s’être arrangée. Bien au contraire, le centre ville, ne ressemble plus à grand chose, hormis, la présence de la boulangerie et de la pâtisserie Dallery, qui semble attirer les vénissians, par l’odeur du pain, et des pâtisserie. L’autre sorti de l’esprit de la maire sortante, est le réaménagement du marché des Minguettes, Mme Picard, devrait préciser que ce projet a été refusé par l’ANRU, donc il faudrait qu’elle nous donne quelques indications sur le financement du réaménagement.

Christophe Girard, propose lui aussi un droit de préemption, et veiller à ce que les commerçants respectent les règles sanitaires et d’accessibilité, voudrait-il sous entendre que ce n’est pas le cas à Vénissieux ? Il va même jusqu’à proposer le recrutement d’un manageur de centre-ville. N’a t-on pas assez de compétences à la ville pour aller chercher de nouveau recrutement, alors que presque tous les candidats ont pour but de faire baisser la masse salariale.

Et le député Blein, candidat qui espère remporter l’élection, il en pense quoi ? Ben pas plus que les autres, hormis de mettre en avant les chiffres du chômage, et de faire le constat que la ville s’est dégradée. Heu merci, on l’avait remarqué !!! Avec l’aide de la Métropole, il souhaiterait une requalification du centre ville. Bon, y a pas grand chose. Il doit certainement penser que la situation est tellement compliquée qu’il évite de se lancer dans des promesses qui ne seront peut-être pas tenues.

Pour Pascal Dureau, sa potion magique serait de racheter des fonds de commerce, ben voyons, encore des frais pour la ville. Si ce remède miracle fonctionnait, toutes les municipalités confrontées à ce problème l’auraient mis en place.

Sandrine Perrier (EELV), a trouvé l’idée qui sort peut-être du lot, puisque c’est la seule qui propose de créer des animations de commerce et des réaménagement pour remettre de l’attractivité commerciale. Pourquoi pas !!!

Sur les commerces, M. Yalcin Ayvali, par du principe qu’il faut favoriser le commerce de proximité et redynamiser le centre ville et inciter la population à consommer chez les commerçants en proposant des bons d’achats aux plus défavorisées. Encore une mesure qui ne semble pas avoir été budgétisé. 

Pour ce qui est de lutte ouvrière, on se demande bien pourquoi il se lance dans la campagne électorale, car la candidate n’a pas à priori de programme hormis s’attaquer au grand capital.

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