Dans une tragi-comédie digne d’une série télévisée, les Républicains ont dû se résoudre à renouveler leurs troupes dans la 14ème circonscription. Après le départ de l’ancien conseiller municipal, Christophe Girard chez Eric Zemmour, la 14ème circonscription se retrouvait orpheline d’un leader à droite. Une sorte de désertion qui a laissé le paysage politique local aussi vide que la tête d’un fan de téléréalité après une nuit de binge-watching.
Les votes internes à droite ont alors eu lieu, avec les 100 adhérents LR de la circonscription tentant de combler le vide de leadership dans les villes de Feyzin, St Fons, Corbas, et Vénissieux. Le choix s’est porté sur le « béni » des dieux sarkozystes, Quentin Taïeb, un jeune politicien qui semble avoir été biberonné à la politique depuis ses 16 ans. Pendant que vous, adolescent, vous égariez devant « Hélène et les garçons, » lui se délectait des débats politiques sur Public Sénat, probablement en sirotant un jus de pomme.
Quentin Taïeb, un pur produit du terroir LR et enfant béni de Sarkozy, a dirigé les jeunes républicains en Auvergne-Rhône Alpes et dans le département du Rhône pendant trois longues années. Il a décidé de faire une pause dans son engagement chez les jeunes pour venir « sauver » Vénissieux et la 14ème circonscription des griffes des méchants bolcheviques. Titulaire d’un master en droit de l’Université Jean Moulin Lyon 3, il a jonglé avec les responsabilités en étant directeur de campagne pour la droite aux municipales de 2020 à Vénissieux, avant de faire un crochet par le cabinet du maire de Mions. Une carrière politique qui a finalement pris fin avec un départ vers le secteur privé.
Le tout nouveau disciple de la droite, évoquant irrémédiablement son mentor Jérémie Bréaud, maire de Bron, pourrait-il marcher sur ses traces en faisant une Bréaud à Vénissieux ? Ou bien finira-t-il, comme beaucoup d’ambitions à droite, éclaté contre le mur de Berlin ? Une intrigue à suivre, pour les amateurs de politiques et de rebondissements.
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