Michèle Picard, maire de Vénissieux, se retrouve une fois de plus au cœur d’une polémique suite à des accusations portées par Quentin Taïeb, délégué Les Républicains local. M Taïeb a saisi le Procureur de la République, dénonçant une potentielle « prise illégale d’intérêts » et un « détournement de fonds publics » de la mairie communiste.
La situation prend une dimension politique lorsque Quentin Taïeb affirme que :
« la simple participation au vote afin de subventionner une association avec laquelle l’élue justifie du moindre lien » suffit à caractériser le délit de prise illégale d’intérêts. »
Selon le délégué LR, le Réseau d’Alerte et de Solidarité des Habitants de Vénissieux est au cœur des débats. Cette association, soutenue financièrement par des fonds publics, semble promouvoir activement la politique anti-expulsion défendue par la maire.
Les faits reprochés
Le délégué républicain de la 14ème circonscription du Rhône souligne cette proximité politique, et lors du conseil municipal du 5 février 2024, le conseil municipal, a voté une subvention de 3 000 euros pour l’association Réseau d’Alerte et de Solidarité des Habitants de Vénissieux et selon M Taib, Mme Picard aurait pris part au vote.
Les actions controversées
Depuis plusieurs années, Michèle Picard émet des arrêtés contre les expulsions locatives, systématiquement annulés par le tribunal administratif suite aux recours du Préfet. Pourtant, malgré les déclarations anti-expulsion de Picard, est ce que la SACOVIV, principal bailleur social de Vénissieux, procèderait aussi à des expulsions ?. Ce bailleur, détenu à 75% par la collectivité locale.
M Quentin Taïeb s’interrogent ? d’où le signalement effectué auprès du procureur de la République. La question demeure : s’agit-il de démagogie politique ou de réelle prise illégale d’intérêts ? Les prochaines étapes judiciaires et les réactions politiques seront déterminantes pour éclaircir cette affaire. Reste aussi à savoir si le procureur validera ou pas ce signalement
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