Il était temps que l’ancien lycée Jacques Brel de Vénissieux, disparaisse. Ce sera fait puisque la Région va engage 1.9 millions d’euros Hors Taxes pour le désiamanter et le démolir.
Selon l’article du Progrès, le terrain appartient à la Métropole de Lyon, c’est le locataire donc la Région qui devait remettre à nu le terrain qui devra être restitué terrassé et clôturé.
L’ancienne cité scolaire abritait 13 000 m² de bâtiments : locaux scolaires, logements de fonction. Mais cette opération de destruction a un coût qui n’est pas négligeable. Selon l’article du Progrès, le montant s’élève à 1.9 millions d’euros hors taxes, réparties ainsi :
- 1,1 million est en effet consacrée au retrait des flocages dans une grande partie des 13 000 m² de bâtiments construits en 1977
- 570 000 euros pour les travaux de démolition
- 116 000 euros pour le traitement des 15 000 m² pour le débroussaillage, l’élagage et l’abattage d’arbres.
Au delà du coût le delai pour la déconstruction de l’ex lycée sera de 10 mois.
Et que deviendra ce vaste site de 4 hectares. Et bien pour Mme Peytavin, adjoint communiste à la ville de Vénissieux, a déclaré au Progrès :
Pour l’instant, aucun projet n’existe. Le terrain appartient à la Métropole de Lyon, qui n’a pas engagé d’études sur son devenir. La seule chose que l’on peut affirmer, c’est que ce site sera urbanisé à plus ou moins long terme, car il a vocation à faire le lien entre le plateau des Minguettes et le centre-ville.
Donc le site sera urbanisé, j’aime bien cette phrase, mais que veux dire le mot « urbanisé ». Personnellement je pense que l’on verra dans quelques temps des immeubles. Mais laissons planer le doute et attendons de voir ce que décidera la Métropole de Lyon, propriétaire du terrain pour l’avenir de cet emplacement. Ce serait intéressant que les vénissians prennent en chargent la situation de cet emplacement et d’envoyer des propositions à M. Collomb Président de la Métropole, ainsi qu’à Mme Peytavin 1ère adjointe (PCF) au Développement de la Ville
Quelques repères, infographie @Le Progrès
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