Lors du long et monotone conseil municipal du 28 juin 2021 avec près de trois heures de lecture de rapport des uns et des autres, il arrive parfois que l’opposition se réveille face au propos des élus de la majorité.
Les passe d’armes entre les élus, ou avec le maire sont rares, certains parlent même d’une opposition silencieuse, d’autres diront que l’opposition se comporte de manière intelligente et respectueuse des institutions et des élus-es de la République. Pourtant cela n’a pas empêché Mme Picard lors d’une visioconférence organisée en début d’année, par le parti communiste Vénissian et celui de Vaux-en-Velin, d’employer le terme de « fasciste »
« Nos oppositions parlons-en, par exemple sur le département, quand vous voyez l’opposition de Givors à Christiane Charney, ou l’opposition que nous avons à Vénissieux, c’est un pourrissement, un pourrissement de la vie politique, c’est quelque part, c’est quelque chose, de fasciste . » (Michèle Picard)
Lors du conseil municipal du 01 février 2021 et face au refus de Mme Picard, de faire des excuses, les élus-es de l’opposition, après leurs interventions, ont préféré quitter la salle du conseil municipal, laissant la majorité, siéger entre elle, en toute tranquillité et sans opposants-es.
Pour se défendre la section communiste de Vénissieux avait déclaré que la phrase a été extraite de son contexte :
« Extraire une phrase de son contexte pour se victimiser et tenter de créer une nouvelle polémique en ignorant le contenu du débat lui même, démontre leur volonté de contribuer activement au pourrissement et à la régression de la vie politique plutôt que de s’engager dans le débat démocratique et républicain dont les habitants ont besoin. »
Pour en revenir au conseil municipal du 28 juin, M. Benkhélifa a réagi au propos de M Millet qui lors de son intervention évoque les mensonges de l’élu de l’opposition.
« Beaucoup d’indécence aussi chez Mr Ben Khelifa qui repète comme chaque année les mêmes mensonges, faisant semblant de ne pas voir les 145 millions d’euros de notre plan de mandat, 21 millions annuels en hausse » (M.A Millet)
L’élu en question n’a pas tardé de réagir sur les réseaux sociaux :
« l’arrogance, la suffisance et l’irrespect demeurent leur marque de fabrique, jusqu’à me traiter de #menteur, parce qui ils sont à court d’argument. L’#insulte et l’invective restent l’#arme des #faibles… »
Mensonges, menteur, qui dit vrai, il faudrait que les élus soient plus précis. Celui de la majorité nous parle de 145 millions d’investissement, tandis que l’élu d’opposition demande une liste des investissements effectués.
Dans le monde politique, majorité et opposition, c’est souvent le jeu du chat et la souris, et le citoyen se retrouve au centre à savoir qui est vraiment sincère, car lire les rapports techniques et financiers demandent parfois des compétences pointues.
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