Le troisième mandat de Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, suscite des interrogations quant à la qualité de son bilan. Dans un article publié dans le journal Le Progrès daté du samedi 15 avril, plusieurs opposants à l’élue communiste ont émis des critiques sur la gestion de la ville.
Farid Benmoussa, farouche opposant à Michèle Picard, a déclaré que la ville était à l’abandon, avec des améliorations ne se faisant que sur le quartier Parilly, mais qui serait géré par la Métropole. Selon lui, la ville ne remplit pas ses objectifs en termes de sécurité, de propreté et de commerces, et que le bilan à mi-mandat n’est pas satisfaisant.
Pour Yalcin Ayvali, autre opposant à la majorité communiste, la sécurité est le point faible de cette mandature, et que l’image de la ville ne s’est pas améliorée, ni le revenu moyen, puisque Vénissieux est toujours classée parmi les plus pauvres. Il constate également une hausse du communautarisme et une majorité qui n’a pas changé depuis 87 ans.
Christophe Girard, soutien de M. Zemmour lors de la dernière élection présidentielle, souligne également les problèmes d’insécurité et de commerces, tout en pointant du doigt le manque de mixité sociale.
Lotfi Benkhelifa, qui a disparu des écrans radars en termes d’opposition et de critiques, pointe l’absence de concertation avec la mairie et l’opposition. Selon lui, pour la sécurité, les ASVP (Agents de Surveillance de la Voie Publique) ne rapportent que des recettes à la mairie, et ces recrutements n’ont aucun impact sur la sécurité.
Maurice Iacovella, quant à lui, estime que la technocratie l’emporte sur la concertation, tout en mettant en avant les problèmes de sécurité.
Face à ces critiques, Michèle Picard se veut rassurante et estime que les projets prévus seront visibles d’ici la fin de son troisième mandat. Notamment la construction de la nouvelle piscine Auguste Delaune, d’un coût de 16 millions d’euros, sur un emplacement à quelques mètres de l’actuel établissement et à quelques dizaines de mètres des habitations. Cependant, les habitants n’ont pas été concertés sur ce projet.
Il est donc difficile de savoir si le troisième mandat de Michèle Picard sera meilleur que les précédents, car les opinions divergent sur la qualité de son bilan. Seul le temps permettra de voir si les projets annoncés permettront d’améliorer la situation à Vénissieux.
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