Un constat que l’on ne peut pas ignorer, un taux de chômage élevé et les agences intérimaires du Centre ville, ont disparu. Pourquoi ? C’est la question que tout le monde se pose.
Les chiffres de 2014 parlent d’eux-même :
- Nombre de Vénissians inscrits à Pôle Emploi : 7 200
- Nombre de chômeurs classés en catégorie A (sans aucune activité) : 5 500
- Pourcentage des chômeurs en longue duree de + 2 ans : 24 %
- Progression des chômeurs en un an : 19 %
A Saint-Fons le nombre de demandeurs d’emploi est de 2 224 personnes sur une population de 18 000 habitants. Le taux de chômage atteint les 21%, et les agences intérim ont aussi déserté la commune. Alors pour Saint-Fons, la question se posait de savoir comment faire revenir ses agences et le pari est en parti gagné, puisque M. Delorme adjoint délégué au personnel, à l’emploi et à l’insertion, a pris son bâton de pèlerin pour aller chercher des agences. Soixante sociétés intérimaires ont été contactées et deux ont répondu favorablement et une troisième serait intéressée pour venir s’installer à Saint-Fons. Et grâce à ce travail sur le terrain, depuis la semaine dernière deux agences ont fait leur apparition.
Pour faciliter leur installation, la solution a été vite trouvée, elle se sont installées à la MDEI (Maison De l’Emploi et de l’Insertion) au 3, allée du Merle-Rouge, à Saint-Fons. La Maison de l’emploi regroupe de nombreux services pour l’emploi et l’insertion. Elle offre un espace d’accompagnement à l’emploi, de rédaction de CV, des dispositifs d’insertion, etc… Et travaille en lien étroit avec le Pôle Emploi.
Donc les agences Interims Initial RH, Triangle Intérim et peut-être Randstad, ont accepté d’intégrer cette structure ou auront lieu des permanences d’une demi-journée par semaine avec un bureau isolé pour l’accueil du public et d’une connexion Internet (Source Le Progrès). Une demi journée, ce n’est peut-être pas suffisant, mais si l’expérience est concluante, peut-être que ces agences décideront de revenir sur la commune et d’ouvrir leur propre enseigne.
On se demande pourquoi une ville comme Vénissieux, troisième ville du Rhône ou le chômage est important, une Maison de l’Emploi n’a pas été créée. Une MDEI ou les demandeurs d’emploi pourront comme à Saint-Fons accueillir des associations d’insertion, d’avoir un espace emploi et ou les demandeurs d’emploi pourront rédiger un CV, participer à différents ateliers, avoir des entretiens personnalisés et un accompagnement et pourquoi pas comme à St-Font, faire appel à un psychologue pour ceux qui le désirent, s’ils rencontrent de vraies difficultés d’insertion. Il faut qu’une petite ville comme Saint-Fons donne l’exemple, on se demande pourquoi Vénissieux n’a pas suivi cette expérience.
De plus je constate qu’à Saint-Fons, Gilles Delorme est l’adjoint est chargé du Personnel, de l’emploi et de l’insertion, à Vénissieux nous avons un adjoint chargé du personnel, un autre pour l’insertion et troisième en charge de l’emploi et aux commerces. Certes vous allez me dire, Vénissieux c’est 60 000 habitants, ok, mais je pense que l’insertion devrait être du domaine de l’adjoint délégué à l’emploi.
Excusez moi du peu LINOCENCE mais vu l’incompétences des employés pole emploi de VENISSIEUX on aurait bien justement besoin de l’aide d’agences intérimaires pour trouver des emplois mêmes précaires mais au moins des emplois : ce que le pole emploi de venissieux n ‘arrive pas à faire ! je sais de quoi je parle………….Au moins les chômeurs intérimaires arrivent a nourrir leurs familles, pas pôle emploi!! ne vous en déplaise………………
Je pense que cet article manque cruellement d’analyse sérieuse s’appuyant sur une connaissance de ce qu’est le champ de l’insertion sociale et professionnelle. L’idée selon laquelle agglomérer l’ensemble des structures d’insertion au sein d’un même bâtiment répondrait à la problématique de l’emploi est une fausse idée. Je ne parle pas des agences d’intérimaires, qui ne sont pas de vrais solutions pour éradiquer le chômage de masse. L’intérim a besoin de ces demandeurs d’emplois disponibles à souhait pour se créer un vivier de salariés précaires qu’ils pourront utiliser ou jeter à la veille d’un jour férié. Leur donner la possibilité de faire leurs tambouilles au sein d’un bâtiment au frais du contribuable est largement plus discutable que le quart des argumentaires que vous avez formulés dans cet article.
Il est dommageable pour la démocratie et la diversité d’opinion attendu sur le web que votre blog ne cherche pas à comprendre les choix politiques dans leurs complexités.