Ces derniers jours plusieurs élus de l’opposition ont réclamé la tenue d’un conseil municipal, ce qui a fait bondir M. Millet, adjoint communiste au logement, et qui a en conclu que « les Vénissians n’ont vraiment pas une opposition à la hauteur des défis de notre ville ! »
Déjà, il parle pour lui, et non pas au nom des vénissians et selon l’élu communiste, ces élus veulent faire le buzz tout en croyant encore être en campagne électorale :
« Ils croient faire le buzz, mais ça fait flop ! […] Visiblement, ils n’ont pas cessé d’être dans leur campagne électorale, sans doute coincé dans l’incompréhension de leur échec du 15 mars.»
Ok, admettons que l’urgence n’est peut-être pas dans l’organisation d’un conseil municipal, mais Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, aurait tout simplement pu décider d’organiser régulièrement des visios, ou des entretiens téléphoniques avec les responsables de chaque groupe d’opposition afin de les informer sur les actions menées par la ville. C’est aussi cela la démocratie.
Mais l’adjoint communiste au logement doit aussi prendre en compte que le confinement n’est pas une excuse et la démocratie ne doit pas être confinée. Il existe des moyens et des outils pour que la ville organise un conseil municipal, ou alors le service de la municipalité chargé des moyens de communication ne sait pas les faire fonctionner et à ce compte là, c’est bien plus grave.
Mais l’élu communiste nous rassure, en nous informant qu’il y aura bien un conseil municipal mais pas tout de suite car il faudra attendre la décision du gouvernement du maintien ou pas de l’organisation du second tour des élections municipales prévu le 21 juin 2020.
« S’il fallait voter fin juin, bien évidemment le conseil municipal ne pourrait se réunir qu’après, donc début juillet. »
Façon de dire à ses élus de l’opposition, circulez y a rien à voir -lol-
Soyez le premier à commenter