La plupart des maires se posent forcément la question sur le manque de dynamisation des centre-villes, et surtout la problématique des petits commerces dans leur ville et Vénissieux n’échappe pas à ce constat, d’ailleurs depuis que la majorité communiste est en place, et la présence d’une personnalité civile dans cette majorité, l’adjoint aux commerces Djillanie BenMabrouk, n’a guère fait évoluer la situation.
La ville de Saint-Fons n’échappe pas non plus et le constat pour ces deux villes, est déprimant. La ville de Vénissieux a opter pour préemption et la ville de Saint-Fons semble aussi s’engager dans cette voie sans toutefois affirmer que cela résoudra le manque de dynamisme.
Mme Frièr, maire de Saint-Fons avait d’ailleurs fait appel à une société pour effectuer une expertise commerciale et on peut dire que le tableau n’est guère idyllique, d’autant plus que le pâtissier de renom a aussi fermé boutique laissant la place à un promoteur qui n’en doutons pas, fera monter un immeuble.
Comme à Vénissieux, le nombre de restaurants rapides est en augmentation, alors que faire ?
Mi mars, un rapport a été remis au ministre de la Cohésion des territoires constitué d’un ensemble de propositions pour essayer ou au mieux contribuer au bon fonctionnement du commerce dans les centres-villes.
Le 27 mars dernier, un plan Action Ville, de plus de cinq milliards d’euros sur les cinq années à venir, avec les apports financiers de la Caisse des Dépôts, d’Action logement et de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) a été mis en place afin de favoriser la revitalisation des cœurs de villes moyennes. 220 villes ont été retenues pour ce plan.
Découvrez la carte des 222 villes du plan #ActionCoeurdeVille ⬇️ pic.twitter.com/V0JDnHWfLv
— CGET (@CGET_gouv) 27 mars 2018
Pas de chance, Vénissieux et Saint-Fons ne sont pas sur la liste des villes sélectionnées.
Un livre « Le commerce d’aujourd’hui et de demain » de 575 pages – sorti en 2018 – apporte quelques explications et des solutions. Espérons que notre adjoint a fait de ce pavé de lecture, son livre de chevet. Les deux municipalités devraient se procurer ce livre et peut-être en tirer des conclusions, et des solutions concrètes, au lieu de petites mesurettes qui à priori n’ont aucun effet.
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