Plainte : l’opposition en ordre dispersée

La solidarité de l’opposition ne semble pas être au rendez-vous, pour la plainte engagée contre un élu du groupe Ensemble Nous Vénissieux. Cette fois-ci, le groupe Ensemble Nous Vénissieux a décidé de soutenir officiellement Farid Ben Moussa, qui a fait l’objet d’une plainte en diffamation. Alors que récemment tous les élus-es de l’opposition ont quitté le conseil municipal pour dénoncer, le terme « fasciste » employé par Michèle Picard, lors d’une vidéo conférence, organisée par le parti communiste de Vénissieux et de Vaulx-en-Velin, cette fois-ci seul ce groupe s’est exprimé dans les médias sociaux.

Via un communiqué de presse, le groupe Ensemble Pour Vénissieux, par du principe que « Madame le maire n’est plus Charlie ». Le communiqué revient sur les propos tenus par le maire de Vénissieux, qui aurait « traiter les élus de l’opposition de fasciste et refuser de faire des excuses lors du dernier conseil municipal« , mais le groupe d’opposition, revient aussi sur les différentes plaintes envers des blogueurs.

Selon ces élus de l’opposition, cette nouvelle plainte ressemble à une procédure « baillon » :

« Michèle Picard récidive et enclenche une nouvelle procédure « bâillon » à l’ encontre de Farid Ben Moussa, conseiller municipal de l opposition pour « diffamation publique envers un citoyen investi d’un mandat public»

Est-ce un abus du maire de Vénissieux, ou une punition contre celui qui a déposé un recours pour l’annulation de l’élection municipale de 2020 ? C’est ce que pense le groupe Ensemble Pour Vénissieux, qui considère que c’est une atteinte à la liberté d’expression :

« Le maire use et abuse de l’ argent public pour « faire taire » les opposants comme dans les pays sous développés et les dictatures. Attaquer un opposant ou un habitant pour ses propos est lamentable, honteux et mal venu pour celle qui doit combattre les discriminations et celle qui se prétend, maire de « tous les vénissians », par ses procédures contre la liberté d’expression».

Il n’est pas certain que Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, voit d’un très bon oeil le communiqué de presse du groupe d’opposition dont l’historique opposant est M. Benkhélifa, qui en 2018 a a été condamné pour injures publiques, à 1 000 euros d’amende,  à verser des dommages et intérêts à la partie civile, et rembourser une partie des frais de justice engagés par le maire. Par contre, la maire de Vénissieux a été débouté des plaintes contre Messieurs BenMoussa et Sanlaville, et ont donc été relaxés et devra verser 500 euros aux personnes relaxées.

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