Les policiers municipaux de la commune ont décidé de se mettre en grève le lundi 06 septembre. Cette fois-ci, Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, ne pourra pas dire que c’est la faute à Macron, au gouvernement, aux riches financiers, au grand capitalisme américain ou de je ne sais qui, puisque la police municipale est du ressort de la municipalité.
Selon un agent municipal cité par LyonMag « Il n’y a eu aucun changement ou presque depuis 2012 par rapport à une hausse des risques et de l’activité sur le territoire »
Mais il est difficile de savoir avec exactitude les raisons de ce mouvement, comme s’il régnait une forme d’Omerta, puisque même le journal Le Progrès, n’a pas pu recueillir des commentaires de la Direction Unique de la Prévention et de la Sécurité. Ce service compte 74 agents dont 34 policiers municipaux, ce qui semble peu pour une ville de 65 000 habitants. La Dups est en charge de la police municipale, des ASVP et du centre de surveillance. Oups, et le TOP ? Aurait-il été dissous ?
Toujours selon le Progrès, les agents ont été reçus le 27 août par M. Gautin (PCF) adjoint en charge de la sécurité sur Vénissieux mais le préavis de grève est maintenu. Mme Le maire était-elle présente à cette rencontre car quand il s’agit de sécurité, l’élue communiste monte au créneau, voire jusqu’à même écrire au premier ministre ou au ministre de l’intérieur.
Concernant les salaires, qui restent une revendications des policiers municipaux, Mme Picard a déclaré au Progrès qu’ils sont parmi les plus attractifs de l’agglomération.
Ben, alors pourquoi ils font grève, ce n’est certainement pas par plaisir.
Du côté de l’opposition? Christophe Girard, précise qu’il ne s’agit pas uniquement de revalorisation salariale mais « un manque d’effectif criant. Selon l’un d’eux, il n’y a que 3 ou 4 policiers en journée, soit un seul équipage en patrouille dans les rues »
Pour Lotfi Benkhelifa du groupe Ensemble pour Vénissieux, « les conditions de travail des policiers municipaux de Vénissieux sont difficiles et la vidéo surveillance presque inexistante, voire inopérante, alors que les moyens humains et logistiques dépendent du maire. »
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