Après plusieurs agressions, dont certaines à Vénissieux, les pompiers du Rhône ont rencontré le 03 et 06 novembre les autorités afin de trouver des solutions pour permettre d’exercer leur métier en toute sécurité.
Par la voix du secrétaire général du Syndicat Sud, les sapeurs-pompiers du Rhône ont décidé qu’il était temps que ces agressions cessent, car lors d’un guet-apens à Vénissieux, ils ont été attaqués avec des projectiles sans possibilité de faire demi-tour, et c’était l’agression de trop puisque selon eux, un nouveau cap dans la violence a été franchi.
Les cocktails Molotov, les pavés, les cailloux, c’est monnaie courante. Ce n’est pas pour ça que ça les excuse. Mais c’était la première fois que l’on subissait une agression de ce niveau-là. (LyonCapitale)
Les 3 et 6 novembre 2017 le syndicat Sud a donc rencontré le préfet et le président du conseil d’administration du SDMIS (Service départemental-métropolitain d’incendie et de secours) et suite à ces discussions, une quinzaine de promesses ont été faites par les autorités.
Aujourd’hui les sapeurs-pompiers du Rhône attendent que ces mesures soient respectées et que cela ne restent pas que des promesses et à un mois et demi du 31 décembre qui reste un indicateur surtout en ce qui concerne les incendies de véhicules et de poubelles, les pompiers lance un avertissement par un préavis de grève pour le 8 janvier si ces mesures ne sont pas respectées :
On ne veut pas se faire balader pendant des années C’est simple, on nous a promis quelque chose dans deux mois. Si rien n’a été fait, on va arrêter de discuter des heures et durcir un peu le mouvement
En attendant les pompiers continuent leurs interventions, en espérant que l’escalade la violence cessera.
Lire l’intégralité de l’article de LyonCapitale → Les pompiers du Rhône exigent d’être mieux protégés
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