On n’est pas au casino, mais on s’y croirait, et pour l’épisode qui se déroule à Vénissieux, c’est comme la roulette et on pourrait même utiliser cette expression apparue au XVIIe siècle, où avant chaque nouveau lancé de bille, le croupier du casino s’exprimait ainsi «Faites vos jeux, rien ne va plus !», ainsi chaque parieur devait donc parier sur la couleur et le chiffre qu’il pensait gagnant. Là on peut dire que la couleur rose du PS pourrait même changer de ton.
Plus sérieusement, ce qui se passe à la section locale serait presque hilarante si le sujet n’était pas sérieux, malheureusement, deux personnalités du PS local, s’affronte pour déterminer qui sera tête de liste aux municipales de mars 2020 et c’est pas fini puisque les adhérents de la section vénissiane devront revoter pour l’investiture pour les élections métropolitaines.
Le scrutin s’est déroulé alors que la Fédération du Rhône avait pris la décision de l’ajourner, le premier secrétaire de section l’a malgré tout maintenu et Lotfi Benkhelifa est sorti majoritaire, puisque M. Dureau n’a recueilli que deux voix. Alors légitime ou pas, peu importe les adhérents se sont exprimés et ont majoritairement élu leur représentant.
Pour M. Dureau (PS) conseiller municipal de Vénissieux, le fait que Lotfi Benkhélifa ait maintenu le vote n’est de sa part que de la communication et que, malgré le score ce scrutin n’est pas légitime. La question à posée, est pourquoi sur une lettre du PCF local, la fédération ajourne une élection, et tout ceci pour des raisons de calculs politiques, donc la position et c’est bien la décision de la fédération PS qui n’est vraiment pas légitime, et encore moins les instances parisiennes.
L’union de la gauche avec les communistes, est inconcevable pour la plupart des adhérents socialistes et même certains vénissians, et je ne parle même pas des communes avoisinantes, qui n’ont pas eu leur mot à dire, et certes M. Benkhélifa, est peut-être considéré personne non grata, par les communistes vénissian, alors M. Dureau devrait peut-être réfléchir à deux fois avant de prendre une décision qui pourrait se retourner contre lui, et l’écarter définitivement de la vie politique vénissiane.
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