Le vénissian…
De prime abord, nous pourrions penser qu’un site s’appelant « le vénissian » représenterait les habitants de Vénissieux. Logique ! Et bien, en cherchant un peu plus qui est l’auteur, nous comprenons que nous avons affaire à un secrétaire de la section PCF de Vénissieux… Quelle surprise ! Inutile donc de s’attendre un article clair et objectif, non orienté et en faveur de Mme Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, qui rappelons le n’a pas eu le courage de venir discuter avec les parents, ni même recevoir une délégation.
Nous pensions au moins que la colère justifiée des manifestants du 7 mars 2018 devant les portes de la mairie, ignorés et méprisés par Mme le maire, serait évoquée mais… non ! Nous ne pourrons lire dans l’article de M. que des propos accusateurs à l’encontre de ces parents et responsables de syndicats d’enseignants venus crier leur mécontentements et leur indignation grandissante face à une équipe municipale sourde et arrogante, qui se fait livrer des petits fours pour un cocktail… Alors que les manifestants n’avaient pas déjeuné.
L’élu communiste, et blogueur, va même jusqu’à dire que le livreur a été agressé tout en accusant l’opposition à Mme Picard de faire monter la tension :
Toutes les forces d’opposition municipales, de droite ou macroniste ont fait monté la tension jusqu’à des comportements irresponsables, tentant de forcer le passage, mettant en danger des enfants apeurés, agressant un livreur de passage qui n’avait rien à voir dans l’affaire, et certains slogans n’avaient plus rien à voir avec l’école, reprenant les « dégage » de leur campagne nauséabonde des dernières municipales.
Stupéfiant ! L’auteur veut faire croire que les manifestants ont été motivés et encouragés par M. Benkhalifa (PS) et M. Girard (divers droite) notamment, comme si que les vénissians n’étaient pas capables de penser et d’agir par eux mêmes ! Accusant même aussi certains réseaux sociaux qui tourneraient autour des élus d’opposition pour tenter d’instrumentaliser la question des rythmes scolaires :
Ce n’est fort heureusement le fait que d’une toute petite minorité autour des réseaux des élus d’opposition qui ont tenté d’instrumentaliser la question des rythmes scolaires.
Houuuu, les méchants réseaux, qui sont tous contre la mairie, bientôt on va avoir droit au Caliméro qui fait sa tête car il est persécuté : lol
Typique de la pensée communiste fermée et autoritaire, la révolte mais selon eux et à leur façon, toute opposition est à enfermer, à bannir, réduite au silence.
Le problème c’est que Vénissieux s’est réveillée, un matin avec un dossier des rythmes scolaires ayant été bâclé, (on prend les subventions et on remet les concertations à plus tard) et une décision prise unilatéralement par Mme Picard, et cela a été la goutte d’eau qui a fait débordé le vase et à travers ces slogans virulents, qui certes, n’ont pas plu aux communistes dont M. Truschello, révèle le réel sentiment d’exaspération des vénissians.
Si notre maire, ou l’élu à l’éducation avait pris la peine, ou eu le courage de venir discuter avec les parents d’élève, la situation aurait tout autre et aucun slogan anti Picard, n’aurait été prononcé, mais ce ne fut pas le cas, et M. Truscello semble ne pas avoir compris le mal-être des parents qui rappelons le ne sont manipulés par aucune force extérieur, de droite ou macroniste.
Notre élu communiste, parle d’insulte. Heu faudrait peut-être que je fouille dans la boite à souvenirs, pour ressortir les insultes des militants communistes à l’encontre des opposants lors de manifestations contre entre autre la loi travail, ou contre un gouvernement.
Faut-il rappeler à l’élu communiste, que les parents et les syndicats enseignants ne demandent pas la semaine de 4 jours ou 4.5 jours, mais qu’une large consultation soit engagée comme l’ont fait d’autres villes.
Là où nous sommes vraiment d’accord, c’est que nous, les vrais vénissians de tous bords politiques, nous ne sommes pas dupes, et le PC le saura aux prochaines élections municipales si les vénissians, et venissianes, ont encore confiance envers ces élus qui n’ont pas le courage de venir discuter.
J.A.
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