Depuis juin 2024, un groupe de familles s’est installé de manière illégale sur un terrain de 17 000 m² situé rue Georges-Marrane à Vénissieux, provoquant une inquiétude croissante parmi les habitants du quartier. Ce squat, qui se prolonge depuis plusieurs mois, engendre un malaise important chez les riverains, qui ont vu leur quotidien chamboulé. Le terrain, propriété de La Poste Immobilier, est devenu un espace de vie pour une quarantaine de personnes, incluant des enfants, vivant dans des cabanes de fortune et des tentes. Selon les informations rapportées par Le Progrès et Expressions Vénissieux, la Croix-Rouge intervient régulièrement pour leur apporter une aide humanitaire, notamment en leur permettant de se doucher.
Face à cette situation, des habitants ont dénoncé une dégradation notable de leur qualité de vie. Ils se plaignent de nuisances diverses, notamment des disputes bruyantes, de la musique à volume élevé, et de va-et-vient incessants. Des odeurs désagréables causées par des feux de plastiques brûlés, ainsi qu’une gestion insuffisante des déchets, ont accentué les tensions dans le quartier. Selon Le Progrès, un ancien résident confiait ainsi que la rue n’avait jamais été aussi sale. Certains évoquent également la prolifération de rats, signalant un véritable problème d’hygiène. La situation, décrite par les riverains comme « épouvantable », suscite un fort sentiment d’insécurité. L’attroupement de personnes devant le portail, en particulier les soirs, accentue cette perception, poussant même certains à ne plus sortir de chez eux la nuit.
Malgré ces plaintes, Jean-Maurice Gautin, adjoint à la sécurité de Vénissieux, assure qu’aucune violence ou agressivité n’a été rapportée en lien avec ce campement. Dans une interview relayée par Le Progrès, il souligne qu’aucun incident majeur n’a été enregistré. Il décrit ce squat comme un campement précaire et explique que la ville reste attentive à la situation, en lien avec les forces de l’ordre. Toutefois, bien que toutes les démarches légales pour obtenir l’expulsion aient été engagées dès le mois de juin par La Poste Immobilier, le processus traîne. Selon l’adjoint, l’expulsion devrait se concrétiser sous peu, mais il précise que cette action relève de la compétence de l’État, et non directement de la municipalité. Ben voyons, une fois de plus c’est la faute de l’Etat, par contre, actuellement ce sont ces habitants qui subissent ces désagréments et pas les élus de la ville.
Malgré les propos rassurants des autorités, les habitants demeurent sceptiques. Pour eux, la présence prolongée qui date de Juin, de ce squat engendre un sentiment d’abandon, d’autant plus qu’ils continuent de subir au quotidien les nuisances liées à cette occupation illégale. Pour les riverains, le quotidien est devenu difficile à supporter, et beaucoup attendent avec impatience une résolution rapide de cette situation, qui selon eux, perdure bien trop longtemps.
Plus d’informations → Le Progrès et le journal local Expressions Vénissieux.
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