Alors qu’il y a de fortes possibilités que Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, va certainement publié ces traditionnels arrêtés interdisant, sur le territoire de sa commune, les expulsions locatives sans solution de relogement, les coupures d’énergie et les saisies mobilières, on apprend via le site internet de M Millet, adjoint au Logement, au Développement durable et au Grand projet de Ville, que le bailleur a ouvert une procédure pour faire constater l’occupation illicite, tout en déposant une plainte avec une procédure juridique.
Selon l’adjoint, le chacun pour soi est à proscrire, même pour une personne venant de Paris et qui a fui son logement pour des raisons de violences intrafamiliales, et qui aurait avec une complicité forcé un appartement afin de s’installer avec ses enfants.
Alors que faire ? C’est la question que se pose l’élu communiste, qui précise que :
« les services sociaux sont prévenus et le travail s’engage pour trouver une solution de relogement pour madame. Les services sociaux vont tout faire pour qu’elle trouve un logement au plus vite pour que la procédure d’expulsion devienne sans objet. »
Bien entendu, pour l’adjoint communiste c’est encore une fois la faute à Macron, et aux « reformes successives qui ont cassé la production de logements, et notamment de logements sociaux ».
Comme M Millet, est aujourd’hui en charge du Grand Projet De Ville, doit on lui faire rappeler que le bailleur dans le cadre de la réhabilitation du quartier du Couloud, a décidé de démolir plusieurs appartements d’une allée dans ce quartier pour permettre le passage d’une rue, alors que les communistes ne cessent de demander des logements sociaux. N’est-ce pas là une forme de contradiction ?
si il s’agit d’un squat pas de problème