Visé par plusieurs accusations de violences sexuelles, le jeune journaliste Taha Bouhafs a été contraint d’abandonner sa candidature aux élections législatives de 2020, ouvrant ainsi la voie à M. Idir Boumertit, qui a finalement pris sa place et siège désormais en tant que député au palais Bourbon, représentant la 14ème circonscription du Rhône. Cependant, certains habitant restent sceptiques quant à savoir si Boumertit représente réellement les habitants de sa circonscription, une question qui reste sujette à débat.
Taha Bouhafs, aujourd’hui, aurait vu la mesure conservatoire à son encontre levée. La personne à l’origine des accusations ne souhaite ni déposer plainte contre lui, ni le confronter à de nouvelles allégations, indiquent les informations rapportées. Ces développements ont conduit le parti La France Insoumise à clore la procédure de sa cellule interne dédiée aux violences sexuelles et sexistes, et à décider de réintégrer Bouhafs.
Dans un communiqué de presse diffusé sur les réseaux sociaux, les avocats de Taha Bouhafs ont vivement critiqué ces accusations dénonçant le « bannissement social et professionnel » que leur client aurait subi. Néanmoins, face à ces événements, le jeune homme a préféré maintenir son indépendance et a refusé de réintégrer le parti.
BFM TV vient de révéler que la « procédure interne » de LFI me concernant vient d’être clôturée et la mesure conservatoire me visant levée.
Voici en réponse le communiqué de mes avocats : pic.twitter.com/b1PcvpNawo
— Taha Bouhafs (@T_Bouhafs) June 5, 2023
La situation de Taha Bouhafs soulève de nombreuses interrogations sur la décision de réintégration prise par La France Insoumise, ainsi que sur les circonstances entourant les accusations de violences sexuelles qui ont pesé sur le journaliste. Les avocats de Bouhafs semblent vouloir remettre en question les mesures prises à son encontre, laissant planer un doute quant à la validité des accusations. Cette affaire suscite un débat plus large sur la manière dont les partis politiques gèrent les allégations de violences sexuelles au sein de leurs rangs, mettant en évidence les tensions entre la présomption d’innocence et la responsabilité des partis à prendre des mesures fermes contre de tels comportements.
Suite à cela, le jeune homme préfère garder son indépendance et à refusé de réintégrer ce parti.
« je ne souhaite pas réintégrer le parti. Je garde mes idées, mes combats près de moi. L’important pour moi est de me reconstruire, personnellement et professionnellement. Je continue donc mon chemin loin des partis politiques. L’important aujourd’hui pour moi est de me reconstruire, personnellement et professionnellement. Mais surtout profiter de mes proches et des belles choses que la vie offre parfois quand on y est attentif. »
Je prends acte de la décision de LFI.
Mais je ne souhaite cependant pas réintégrer le parti.
Je garde mes idées, mes combats près de moi. Mais après tout ce qu’il s’est passé je ne peux pas réintégrer ce mouvement, ni celui là, ni un autre.
J’espère que vous me comprendrez.
— Taha Bouhafs (@T_Bouhafs) June 5, 2023
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