Un nouveau rebondissement politique inattendu, des élus d’opposition de Vénissieux, Farid Ben Moussa, Yalcin Ayvali, et le représentant des Républicains de la 14ème circonscription du Rhône, Quentin Taïeb, ont décidé de porter plainte contre des élus-es de la majorité communiste. Les accusés, Nacer Khamla adjoint aux sports, et qui devrait être premier adjoint lors d’un conseil municipal le 20 janvier suite à la démission de Mme Peytavin, Pierre-Alain Millet, Aurélien Scandolara, Jean-Maurice Gautin, Véronique Callut, et Saliha Prudhomme-Latour, font face à des allégations de prise illégale d’intérêt.
Cette initiative découle de révélations concernant le financement d’associations locales dans lesquelles les élus incriminés auraient été membres ou occupés des postes de responsabilité. Les plaignants avancent que les élus cités auraient subventionné des associations tout en occupant des positions au sein de celles-ci, créant ainsi une situation de prise illégale d’intérêt. Si c’est le cas cette pratique soulève des questions fondamentales sur l’équité et la transparence dans le financement des associations locales à Vénissieux.
Les plaignants soulignent dans leur communiqué de presse, que les subventions associatives ne devraient pas être distribuées selon l’appartenance politique des membres des associations, mettant ainsi en lumière la nécessité d’une approche impartiale dans le financement des initiatives locales.
Dans une déclaration conjointe, les plaignants affirment que la responsabilité publique exige une transparence totale et une reddition de comptes rigoureuse, surtout lorsque des élus sont impliqués dans des activités financières susceptibles de compromettre l’intérêt général. Ils mettent en garde contre le risque de sapement de la confiance publique dans le système démocratique local, si ces pratiques venaient à être confirmées.
Par ailleurs, les plaignants expriment leur inquiétude quant à une possible politique d’influence menée par l’équipe municipale, les qualifiant de « pratiques staliniennes » dans la gestion des associations locales. Ils appellent ainsi à une vigilance accrue pour s’assurer que les associations vénissianes ne deviennent pas des victimes collatérales d’une politique présumée peu transparente.
« Notre responsabilité en tant que responsables politique c’est aussi d’assurer que les associations vénissianes ne soient pas victimes d’une politique stalinienne menée par Michèle Picard et son équipe » (Quentin Taïeb)
Si le procureur prend en compte cette plainte commune, l’enquête qui s’ensuivra devrait d’éclaircir ces allégations et de révéler la vérité derrière ces accusations de prise illégale d’intérêt.
Michèle Picard et les membres de sa majorité n’ont pas encore réagi officiellement à ces accusations, mais avec l’accumulation de ces plaintes, il serait temps que la première magistrate de la ville fournit des explications . La crédibilité de la politique locale est en jeu, et les citoyens attendent des réponses claires sur la conduite de leurs élus. Affaire à suivre.
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