Et oui, cette phrase est devenu un rituel, après Mme Picard, M. Girard, M. Rofi, c’est au tour du député maire M. Blein de nous parler de la rentrée parlementaire par le biais de sa lettre du vendredi. Et mon petit doigt me dit que notre député va être un peu plus présent sur le terrain. Non, sérieusement vous vous en doutez. N’oubliez pas les élections régionales auront lieu en décembre 2015 et que les législatives 2017 ne sont pas très loin de nous.
Mais revenons sur cette fameuse newsletter du vendredi. Dans un premier temps le député de la 14ème circonscription nous parle de la « déclaration du gouvernement concernant l’engagement des forces aériennes pour des vols de reconnaissance au-dessus du territoire syrien« , en nous précisant que « Président de la République est bien le chef des armées” (article 15 de notre constitution) et s’il doit prendre “les mesures exigées par des circonstances exceptionnelles”, seul le parlement peut autoriser la Guerre (article 35). “Guerre”.
Ca y est le mot « guerre » est prononcée, brrr, cela fait froid dans le dos, car un engagement de guerre n’est pas à prendre à la légère. Donc un débat a eu lieu, mais je ne vais pas revenir sur tout ce qui a été dit dans les journaux locaux et nationaux surl.
Je vais revenir sur l’absentéisme des députés. Oh, je ne vais pas aller loin, je vais reprendre les propos d’un homme politique Paul Quilès (PS).
Article du 17 septembre 2015
- Ce matin, 554 députés étaient absents du débat et du vote en séance plénière sur la vente des navires de guerre Mistral à la Russie. Sans me prononcer ici sur le fond du dossier (le texte a été voté par 13 voix pour, 8 voix contre et 2 abstentions), je constate à nouveau que tous les sujets importants ne mobilisent pas de la même façon la « représentation nationale ».
- le 15 janvier 2009, je m’indignais de voir que plus de 500 députés avaient « séché » le débat sur l’intervention israélienne à Gaza
- Le 11 avril 2009, je constatais que la loi Hadopi avait été rejetée par 21 voix contre 15 « Oups ils étaient ou les députés?
- Le 4 mai 2010, je notais qu’il n’y avait qu’une vingtaine de députés en séance dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, à s’intéresser au débat, suivi d’un vote, sur le prêt à la Grèce.
Bien sur, notre député n’est pas visé par l’absentéisme, mais on peut se poser des questions sur la présence de certains députés surtout sur des sujets importants. On remarquera que lorsque les médias sont présents, l’Assemblée Nationale est bien garnie !!!
Mais revenons à ce débat sur la Syrie, notre député nous précise que
Profondément attaché à la paix, je sais pourtant aujourd’hui quelle serait ma position si demain je devais prendre part à une décision conduisant à un engagement armé sous mandat de l’ONU contre l’auto-proclamé Etat islamique
Donc si je comprends bien, sous prétexte de mandat de l’ONU, notre député serait un va t-en guerre, contre l’état islamique, mais aucun mot sur le président syrien Bachar El Assad. Faut-il discuter avec ASSAD ?
Et comme le précise si bien le député, la rentrée parlementaire risque d’être très mouvementé puisque dossiers et textes sont à l’ordre du jour
- poursuite des textes déjà débattus comme les lois sur la fin de vie
- l’adaptation de la société au vieillissement
- la protection de l’enfance
- la modernisation du système de santé.
- la loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine
- Le projet de loi sur les droits et libertés à l’ère numérique
- un projet de loi pour une plus grande justice de proximité
Sans oublier bien sur que le gouvernement envisage la « réforme sur le code du travail dont l’objectif est de favoriser les embauches et améliorer la situation des entreprises« , et là les syndicats vont être « colère de chez colère ».
Bref une rentrée bien chargée pour notre député qui devra jongler entre son travail à l’Assemblée, dans les commissions, dans sa ville et sans oublier les régionales et dans peu de temps les législatives 2017.
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